11 juillet 2020
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Le 6 juillet 2020
Voie "cocher cochon" au clocher de Planpraz, 8 longueurs, équipé, 6a max
4a (non fait)/5c/5b/5c+/5a/rappel/5c/5b/6a (long et soutenu, athlétique puis en dalle)
Après les deux belles courses du week-end et vu la météo mitigée du jour, journée de "repos" dans les Aiguilles Rouges, sur une voie équipée d'accès rapide, pas trop longue et pas trop dure. « Cocher cochon » sur le clocher de Planpraz, à l’approche grandement raccourcie par la télécabine éponyme, remplit bien ce cahier des charges. C’est finalement bien plus qu’un plan B, avec de belles longueurs d’escalade sur un beau rocher, particulièrement dans les 3 longueurs terminales sur le « clocher », le dernier 6a -soutenu à bras puis à pieds - s’avérant même majeur sur une écaille puis l’arête sommitale du bitard de gneiss.
l'approche, face au Mont-Blanc et à la Verte sur parterre de rhododendrons
sous la traversée clocher-clochetons, dans les 3 dernières longueurs
11 juillet 2020
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Le 5 juillet 2020
Traversée est-ouest des Perrons de Vallorcine au départ du col de la Gueulaz
Sommet : 2650 m
Dénivelée : 900 m
Difficulté : AD, de courtes sections ascendantes à grimper et protégé dans le 5a max sous la pointe de l'Ifala, d'autres sections parfois aériennes mais faciles sur le fil, particulièrement avant le sommet du Grand Perron
Une très belle course, aérienne sur des arêtes effilées et rarement panoramique avec d'un côté les lacs d'Emosson et de l'autre le massif du Mont-Blanc. L'approche est rapide mais raide (guère plus d'une heure depuis le barrage d’Emosson), le rocher de qualité, la progression logique sur le fil presque tout du long, et la descente ludique sur les névés qui ramènent dans les gorges de la Veudale. On progresse sur un gneiss de qualité purgé par les passages, sans beaucoup d'équipement, hormis pour les rappels, mais les quelques passages grimpants se protègent bien sur ce gneiss à becquets et fissures, notamment dans le "4a" sous la pointe de l’Ifala (avec un court passage plutôt proche du petit 5). C’est donc comme la veille dans les Aravis une classique méritée pour la beauté du cadre et l’ambiance aérienne, attention donc à la foule des week-ends d’été qui nous aura conduit à patienter une heure dans les longueurs tirées par des cordées particulièrement lentes sous l’Ifala…
à l'approche, parmi les rhododendrons en fleurs au-dessus du lac et barrage d'Emosson
la crête aérienne sous le Grand Perron
rappel de descente vers la brèche Grand Perron - pointe Vouilloz
sur la crête de la pointe Vouilloz
sortie sur la pointe de l'Ifala devant les crêtes parcourues
spectacles d'eau à la descente vers la gorge de la Veudale
dans la gorge de la Veudale sous les crêtes traversées
11 juillet 2020
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Le 4 juillet 2020
Pointe Percée par l'arête du Doigt depuis le col des Annes, descente par la voie normale
Sommet : 2750 m
Dénivelée : 1100 m
11 longueurs, équipé, 5c max
3b/3b/3b/4b/marche/5b/4b/4b/3c/5c+/5b/5c
Après les 5 heures de route depuis Marseille puis un bivouac improvisé vers le col des Annes, première journée de cette semaine de montagne dans les Alpes du Nord sur le sommet des Aravis. Son arête nord-est, dite du Doigt pour le monolithe qui s'en détache, et dont la fenêtre naturelle a donné son nom à la Pointe... Percée, offre un escalade bien équipée, une classique justifiée accessible à tout grimpeur de petit 5. La beauté du cadre face au massif du Mont-Blanc sur une arête panoramique et aérienne aura été sublimée ce jour par la mer de nuages à 2500 m en début de matinée versant est, s'effilochant ensuite en volutes de ouate sur l'arête, donnant des éclairages subliminaux au point de pouvoir observer des spectres de Broken sous le sommet... On paiera ces ambiances à la Samivel dans le brouillard du sommet et au début de la descente, mais voilà une belle entrée en matière pour cette semaine d'alpinordisme avant de fixer le camp de base à Vallorcine !
vue sur l'objectif depuis le col de l'Oulettaz
sous le Doigt au début de l'arête, au-dessus de la mer de nuages avec sa houle d'est
une cordée sous le sommet de la Pointe Percée à la sortie de la cheminée en 5c+
sur l'arête du Doigt plein gaz au-dessus de la mer de nuages, mal de mer possible
ambiances à la Samivel et spectre de Broken sous le sommet
l'arête du jour à gaucge du sommet, avec son Doigt aisément reconnaissable
quelques heures plus tard, crépuscule sur les aiguilles de Chamonix
11 juillet 2020
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Le 30 juin 2020
Séance vespérale de grimpe non assurée au-dessus de la mer, deep water solo pour verser dans l'anglicisme. Les falaises situées sous le terrain de boules à Niolon offrent un beau terrain de jeu : une longue traversée bas-perchée en 5c/6a max d'une centaine de mètres sur crougnes ou un dévers à bacs de près d'une dizaine de mètres de haut, de belles lignes non exposées et d'accès rapide qui en font l'un de hauts-lieux de la pratique sur la côte bleue !
au début de la traversée puis dans le mur déversant
Published by Thomas
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deep water solo en Provence
28 juin 2020
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19:50
Le 28 juin 2020
Demi-journée de kayak au départ du port de Morgiou, vers – évidemment – la grotte bleue, puis le tombant du cap Morgiou, avant que le vent d’ouest et la mer agitée nous rabattent vers le Devenson et sa réserve intégrale marine. Comme la veille, encore une journée de conditions idéales pour le kayak et la plongée, mer calme, à près de 25°C et sans méduses, bonne visibilité, ce dont on profitera pour longuement observer dans la grotte bleue puis le tombant du cap Morgiou rascasses rouges et gorgones jaunes et bleues, presqu’aussi statiques les unes que les autres…
Avec le vent et la mer qui se lèvent avant la calanque de la Triperie on fera demi-tour pour se réfugier vers l’(îlot du) Dromadaire du Devenson, où là encore la faune marine se fera nombreuse et variée, dont un gros labre merle, merci les réserves intégrales ! Un grand plaisir que d’alterner les week-ends mer et montagne une semaine après la virée escalade en Vallouise, des forêts de mélèzes à celles de gorgones !
dans la bien-nommée grotte bleue
anémones encroûtantes et chapon dans la grotte bleue
gorgones jaunes et bleues sous la Marie-Jacqueline au cap Morgiou
castagnoles, labre merle et saupes au Devenson
27 juin 2020
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19:41
Le 27 juin 2020
Une traversée pas mal parcourue autour de 2010, un peu snobée depuis 2014, bien mal m'en a pris puisque c'est sans doute le plus beau tour de rando du vertige-escalade facile de toute la région, avec un ratio beauté et sauvagerie des lieux / difficulté avec peu d'équivalents.
Les passages un peu délicats du début du tour dans le sens Mugel-Figuerolles, rappels et escalade en traversée jusque dans du niveau 5a, peuvent s’éviter… en traversant l’anse du Sec à la nage, une centaine de mètres en eaux chaudes et calmes ce jour. Ensuite la traversée côté large sur des vires au-dessus de l'eau sous les immenses falaises de conglomérat sculptées en pétales vaut son pesant de magnésie ! La dernière remontée demande par contre tout de même un peu de sens de l'itinéraire... et une poignée de sangles sur un terrain facile mais péteux et exposé.
Une ambiance magnifique et sauvage (pas la moindre cordée croisée ce jour) avec escalade facile, randonnée, deep water solo et plongée en alternance, voilà de quoi marier rocher et mer comme rarement !
vue sur le rapace côté non bec
vers l'anse du Sec, lost in poudingue... ou gruyère
côté large, couleurs de la mer sous les pétales de conglomérat
sur les trottoirs suspendus
dans la remontée au-dessus de l'anse du Gaméou
25 juin 2020
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21:40
Le 25 juin 2020
Retour sur le secteur « pirate » de couennes équipées en bord de mer entre Méjean et l’Erevine, avec approche en VTT puis à pieds, l’occasion de grimper au départ de la maison sans aucun moyen motorisé ! On confirmera encore le caractère bien difficile de ces couennes, la ligne la plus accessible dans le dièdre en 5c/6a athlétique étant de loin la plus facile, sa voisine de droite titillant sans doute au moins le 6c. C’est dur, mais également beau et sauvage juste au-dessus des poissons et face à la rade de Marseille, reste maintenant à explorer les lignes situées quelques centaines de mètres plus à l’est.
l'approche rive droite du vallon du Pérussier
l'éperon de gauche en 6c ou plus
deep water solo sous les voies
au retour, vue sur la côte bleue et l'île de l'Erevine
Published by Thomas
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Escalade en Provence
24 juin 2020
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Le 23 juin 2020
Voie "Choukakawa", 5 longueurs, équipé, 6a+ max
5b/6a/6a+/5b/5a
Retour vespéral sur le secteur « Rumpe Cuou » sur l’adret de la crête de Sormiou, pour profiter encore de la dalle inclinée exceptionnellement plane et lisse sur laquelle se déroulent les premières longueurs, dont les 3 premières de la voie « Choukakawa ». La seconde longueur suit une fine fissure rectiligne qui disparaît au début de la troisième, plus coriace donc avec pour seuls appuis de l’aragonite plaquée sur le miroir de calcaire avant la sortie de dalle raide. De la belle escalade en dalle rendue un poil moins adhérente et plus difficile par la chaleur de la soirée et les mains moites, l’air frais espéré au-dessus de la mer à 17°C n’étant pas au rendez-vous. L’équipement très rapproché permettra heureusement aux cuous chauffés par le soleil du solstice d’été de ne pas trop se serrer…, et les 2 longueurs restantes ne seront plus qu’une formalité dans du petit 5 bien équipé.
vue du collet de l'approche
dans L2 (couplée avec L1), sur le miroir de calcaire
et au milieu coule une mer
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Escalade en Provence
22 juin 2020
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Le 20 juin 2020
Voie "ballet rosse en 5c++», 8 longueurs, équipé, 6a max
5c/5c/5c/6a/5c+/5c+/6a/5c+
Après la mise en biceps de la veille et un beau bivouac au pied de la paroi, tentative sur le sommet de la Tête d’Aval par les voies « ballet rosse en, 5c++ » puis le troisième bastion du pilier Kelle. C’est une montagne massive à la topographie complexe, hérissée de gendarmes et d’aiguilles, coupée de larges vires, aux allures presque dolomitiques, et dont l’impressionnante falaise sud de plus de 500 mètres de haut qui domine la basse vallée de la Vallouise est bien visible depuis la route nationale qui suit la Durance, de quoi faire des projets de grimpe en allant skier dans le Briançonnais !
La voie du ballet rosse est un peu la Tête d’Aval « pour les nuls », a contrario des voisines plus longues et soutenues telles que la célèbre « Ranxerox », et permet donc d’accéder au dernier bastion de la Tête à moindre dépense. On visait en effet une voie peu exigeante pour les bras et les nerfs en prélude à l’ascension du troisième bastion, objectif atteint pour les nerfs, avec une voie protégée comme rarement, mais un peu moins pour les bras, avec des longueurs toutes raides et souvent soutenues dans le niveau 5c/6a. Parvenus au sommet de la voie à 13h30, avec de l’acide lactique dans les bras et devant nous la perspective du massif troisième bastion et de la route retour à une heure indûe… on privilégiera le confort sur le carnet de courses, et 4 rappels de descente nous déposeront donc vite sur la vire d’accès et ses cordes fixes en lieu et place des 7 longueurs restantes !
Au final une belle voie homogène et soutenue dans le niveau 5c/6a, assez aérienne et panoramique face à la vallée de la Durance, dotée d’un équipement irréprochable mais à dominante athlétique, de quoi arriver moins frais que prévu au bout des 8 longueurs !
le bivouac sous le monstre
L7, le crux physique de la journée
au pied du troisième bastion, la cordée d'italiens dans "Ranxerox", autour du beau caillou
au retour, vues sur la face depuis le sentier d'accès
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Escalade en Provence
22 juin 2020
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Le 20 juin 2020
Voie "apparatchik’s tripes", 7 longueurs, équipé, 6a+ max
5b/6a/6a+/5b+/4b/6a/5c
Après une arrivée tardive à Ailefroide, parcours d’une grande voie du secteur de la Draye, pas trop longue et exposée à l’ouest pour profiter du soleil enfin revenu dans l’après-midi. Une fois… les 5 minutes d’approche faites, dur de laisser les fraises des bois et la contemplation de la montagne en explosion de couleurs – blanc de la neige fraiche sur les sommets et vert de la végétation en pleine explosion printanière – mais les belles dalles de granite noir sont autant d’invites pour les chaussons.
La voie "apparatchik’s tripes" offre une escalade variée et très bien équipée, avec notamment 2 belles longueurs finales sur un éperon de granite qui se couche peu à peu, qui valent les 5 longueurs d’approche un peu mois intéressantes. A noter 2 pas un peu retors et au-dessus des cotations du reste de la voie dans L2 et surtout L3, tous 2 évidemment bien protégés, de l’escalade plaisir comme c’est toujours le cas à Ailefroide.
la flore au départ : du rouge, comestible ou non
la faune au départ : une corde très fleu bleue
L3 et son pas de dalle en 6a++
sur le pas de dalle à la sortie de L6
à la descente, des rappels -pas toujours commodes-...
... pour retrouver le plancher des fleurs
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Escalade en Provence