24 février 2019 7 24 /02 /février /2019 21:52

Le 24 février 2019

Col de Prentiq au départ des Préaux par le col de l’Esparcelet

Sommet : 2500 m

Dénivelée : 1250 m

Difficulté : 3.1

Demi-journée de ski de randonnée au-dessus de Saint-Firmin, sur les pentes du Grun de Saint-Maurice, l’un des sommets intimidants qui dominent l’entrée de la vallée du Valgaudemar de près de 2000 mètres. Une combe ouest invisible depuis la vallée permet en fait d’accéder au col de Prentiq et aux pentes sommitales suspendues, auxquelles on renonçera finalement ce jour vu l’horaire tardif et leur exposition. Quoi qu’il en soit ce sera une belle découverte que cette combe sauvage sans personne ce jour, juste une petite poignée de traces après de 2 semaines de grand bô, et un choix cornélien entre moquette de 13h sur les contrepentes sud et poudreuse sur les contrepentes nord, avant un court passage technique en forêt dense, malheureusement plus typée Alpes du Nord que mélézin du Queyras ! 

en haut de la forêt

en haut de la forêt

jeux d'ombres dans la combe ouest
jeux d'ombres dans la combe ouest
jeux d'ombres dans la combe ouest

jeux d'ombres dans la combe ouest

au col de Prentiq et au-dessus, face au Dévoluy
au col de Prentiq et au-dessus, face au Dévoluy
au col de Prentiq et au-dessus, face au Dévoluy
au col de Prentiq et au-dessus, face au Dévoluy
au col de Prentiq et au-dessus, face au Dévoluy
au col de Prentiq et au-dessus, face au Dévoluy

au col de Prentiq et au-dessus, face au Dévoluy

à la descente, encore en poudreuse en versants froids
à la descente, encore en poudreuse en versants froids
à la descente, encore en poudreuse en versants froids

à la descente, encore en poudreuse en versants froids

24 février 2019 7 24 /02 /février /2019 21:45

Le 23 février 2019

Sommet : 2000 m

Dénivelée : 500 m

Difficulté : 1.3

Même si le coeur est lourd ce jour, soleil impérial et chaleur printanière sur la montagne de Céüse, dont le point culminant à 2000 m sera atteint au départ de la station de ski, fermée depuis cet hiver. On remonte le grand pan incliné du versant nord jusqu’au sommet… des marseillais, puis rejoint facilement le sommet entre téléskis abandonnés et les quelques pins qui parsèment la montagne. Le sommet offre une vue panoramique à 360° sur une grande partie des Alpes du Sud, et, contre toute attente à plus de 15h, une descente certes courte mais sur de la neige de printemps encore à point ! Voilà un sommet aperçu des dizaines de fois sur la route des Ecrins, enfin gravi, restera à y retourner pour y grimper sur un calcaire semble-t-il exceptionnel !

sous le sommet des Marseillais
sous le sommet des Marseillais

sous le sommet des Marseillais

au sommet, Ecrins au nord-est et Ventoux au sud-ouest
au sommet, Ecrins au nord-est et Ventoux au sud-ouest

au sommet, Ecrins au nord-est et Ventoux au sud-ouest

crépuscule depuis la station de Laye
crépuscule depuis la station de Laye

crépuscule depuis la station de Laye

23 février 2019 6 23 /02 /février /2019 17:20

FX

Je ne peux pas ne pas témoigner mon émotion sur ce blog qui (cherche à) évite(r) l’exhibitionnisme narcissique et vise à l’anonymat, une exception donc pour FX, dont j’ai appris la disparition samedi.

Aujourd'hui la montagne était ensoleillée et accueillante dans les Alpes, vendredi  elle a été meurtrière en Arménie. François-Xavier, nous étions arrivés presque simultanément dans la région et un nouveau boulot il y a plus de 10 ans, et avions rapidement sympathisé. Je t’avais initié au ski de randonnée et à la pente raide, notamment lors d’une mémorable sortie au Glacier Blanc et… dans la face nord de la calotte des Agneaux en mai 2009, et je crois que cela était devenu ton sport préféré. On était partis ensemble au Pérou à l’été 2010, à la découverte des ruines incas et à l’assaut de la Cordillère Blanche ; on avait notamment gravi l’Alpamayo  « la plus belle montagne du monde » lors d’une magnifique semaine de trek et d’alpinisme au départ de Huaraz. Tu avais vite progressé puis t’étais plus tourné vers l’encadrement, professionnel avec l’AMM et bénévole dans les clubs de montagne dont tu étais l’un des piliers, et la compétition, toujours animé par ta passion de la montagne, ton enthousiasme, et ta générosité dans le partage et la transmission. Je suis plus attiré par la découverte et l’exploration, et on avait donc ensuite peu pratiqué la montagne ensemble. Je me rappelle toutefois tes gâteaux au chocolat dont on t’avait extorqué la recette, ou plus sérieusement une session trail commune en juin dernier, un retour de boulot en courant où j’étais arrivé chez moi à bout de forces et de souffle après 2 heures d’efforts, alors que tu repartais chez toi tout fringant pour quelques kilomètres de plus !
Ces mots semblent toujours vains après, mais tu vas laisser un vrai vide ici sur la côte bleue et dans les Alpes. Nombreux sont celles et ceux qui garderont toujours en eux ton sourire, ta joie de vivre communicative et ce qu’on peut qualifier ton dévouement aux autres, avec cette droiture morale et cette générosité désintéressée qui te caractérisaient.

FX
FX
FX
FX
FX
FX
FX
17 février 2019 7 17 /02 /février /2019 18:49

Le 17 février 2019

Rochers du Parquet, depuis la Richardière en aller-retour par le couloir du pin

Sommet : 2000 m

Dénivelée : 1000 m

Difficulté : 4.2, environ 200 mètres de couloir avec un passage raide et étroit à plus de 45°

Après quelques jours de ski en Sicile puis entre autres une virée/bambée de 2 jours dans Belledonne (incroyable la foule pour des sudistes !), on délaisse le basalte et le gneiss pour ce que nous préférons en habitués de l'Ubaye ou des calanques : le ski dans les couloirs de calcaire ! 
Après avoir trouvé le restaurant qui sied à nos estomacs puis l'hébergement, reste à choisir une course qui remplisse le cahier des charges ([sic]): itinéraire court, exposé au soleil levant et proche de l'hébergement. Le couloir du pin aux rochers du Parquet remplira plus que son rôle : un beau corridor encaissé entre calcaire stratifié... et pins, sous les vautours fauves et chamois qui peuplent ces falaises, et face au monolithe du Mont Aiguille. Malgré un trop tardif départ à 8h , on profitera de cette superbe ambiance et d'un ski globalement bon en neige transformée qui clôturera une très belle semaine exotique... dans les Alpes du Nord, serties par des conditions presqu'idéales cette semaine !

les rochers aux premiers rayons

les rochers aux premiers rayons

sur la piste d'accès, devant la Devil's Tower du Vercors

sur la piste d'accès, devant la Devil's Tower du Vercors

devant l'objectif et entre les hêtres
devant l'objectif et entre les hêtres

devant l'objectif et entre les hêtres

fin de l'approche, sous les vautours fauves et face au Mont Aiguille
fin de l'approche, sous les vautours fauves et face au Mont Aiguille
fin de l'approche, sous les vautours fauves et face au Mont Aiguille
fin de l'approche, sous les vautours fauves et face au Mont Aiguille

fin de l'approche, sous les vautours fauves et face au Mont Aiguille

dans le couloir tournant
dans le couloir tournant
dans le couloir tournant
dans le couloir tournant

dans le couloir tournant

arrivée au sommet, vue sur les corniches sommitales et les hauts-plateaux du Vercors

arrivée au sommet, vue sur les corniches sommitales et les hauts-plateaux du Vercors

à la descente du couloir
à la descente du couloir
à la descente du couloir
à la descente du couloir
à la descente du couloir
à la descente du couloir

à la descente du couloir

en moquette sous le couloir
en moquette sous le couloir

en moquette sous le couloir

dans la forêt, encore bien skiable malgré sa basse altitude
dans la forêt, encore bien skiable malgré sa basse altitude

dans la forêt, encore bien skiable malgré sa basse altitude

17 février 2019 7 17 /02 /février /2019 18:45

Le 16 février 2019

Pinte de Comberousse depuis, en aller -retour depuis la vallée du Haut Bréda, retour par le passage Odru

Sommet : 2850 m

Dénivelée : 2150 m (1000-2850-2100-2400-1000)

Difficulté : 3.1

Après la longue randonnée de la veille, on retourne dans le vallon adjaçent de la Grande Valloire, où là encore une approche en forêt donne accès à de hautes combes suspendues sous les sommets de gneiss. Une montée raide et rapide, à plus de 700 m/h sous le Lac Blanc, nous montre des cohortes de skieurs dans les couloirs ouest du pic de la Grande Valloire, et on bifurque donc vers le nord en direction de la Pointe de Comberousse, qu’on atteint sur son antécime ouest à travers de belles formations de gneiss stratifié. Comme on en a pris l’habitude, la descente se fera au choix en moquette ou en poudre (tassée), si bien qu’au retour au Lac Blanc on décidera de remonter vers le passage Odru et ses belles pentes nord… en poudreuse pour changer ! Là encore ce sont 500 mètres de neige froide et vierge qui nous attendent, avant une forêt plus raide et délicate que la veille mais encore bien skiable à condition de bien maîtriser les virages sautés entre troncs et souches ! Une journée de plus de grand ski sur près de 2200 m de dénivelée ;  les 1000 mètres du lendemain ne seront plus qu’un échauffement !

ombres et formes vers le Lac Blanc
ombres et formes vers le Lac Blanc

ombres et formes vers le Lac Blanc

dans la combe de la Grande Valloire
dans la combe de la Grande Valloire
dans la combe de la Grande Valloire
dans la combe de la Grande Valloire
dans la combe de la Grande Valloire

dans la combe de la Grande Valloire

vue du sommet vers le Mont Blanc

vue du sommet vers le Mont Blanc

 à la descente de la combe de la Grande Valloire
 à la descente de la combe de la Grande Valloire
 à la descente de la combe de la Grande Valloire
 à la descente de la combe de la Grande Valloire

à la descente de la combe de la Grande Valloire

à la descente du passage Odru, globalement en poudreuse
à la descente du passage Odru, globalement en poudreuse
à la descente du passage Odru, globalement en poudreuse
à la descente du passage Odru, globalement en poudreuse
à la descente du passage Odru, globalement en poudreuse
à la descente du passage Odru, globalement en poudreuse
à la descente du passage Odru, globalement en poudreuse

à la descente du passage Odru, globalement en poudreuse

17 février 2019 7 17 /02 /février /2019 18:34

Le 15 février 2019

Rocher Blanc par la Combe Madame, retour par le col des Badons

Sommet : 2950 m

Dénivelée : 2050 m (1050-2950-2600-2750-1050)

Difficulté : 4.1 pour la descente du versant nord-ouest du col des Badons

Première véritable journée de ski de randonnée dans Belledonne, pour une course longue mais classique : le Rocher Blanc par la Combe Madame au départ de la Martinette. Un long parcours en forêt puis dans un vallon encaissée et des combes suspendues amène au sommet du Rocher Blanc avec sa vue panoramique sur la Meije ou le Mont-Blanc. Nos velléités de boucler à vue ne se concrétiseront pas dans la face nord-ouest du Rocher Blanc, en neige durcie par le vent et exposée au-dessus de barres, mais dans le versant nord-ouest du col des Badons, qui nous donnera accès à plus de 1200 mètres de pente en poudreuse tassée,  dont la moitié en neige vierge ! Une très belle descente donc, qui s’achèvera dans une forêt très enneigée et bien skiante sur le chemin de montée, et clôturera une journée de plus de 2000 mètres de montée dans un massif aux forts dénivelées (départs bas et sommets titillant les 3000 mètres)… et à forte fréquentation, y compris en semaine hors vacances scolaires (locales). Même s’il est vrai que les conditions du jour frisaient la perfection, beau temps doux, faible risque d’avalanches, neige souvent poudreuse au nord et transformée au sud, il ne doit pas être facile de faire sa trace dans ce massif proche des métropoles iséroises et savoyardes !

dans le bas de la Combe Madame, encore une bonne épaisseur de neige

dans le bas de la Combe Madame, encore une bonne épaisseur de neige

dans le haut de la Combe Madame
dans le haut de la Combe Madame

dans le haut de la Combe Madame

vue du sommet vers les Aiguilles de l'Argentière

vue du sommet vers les Aiguilles de l'Argentière

poudreuse sous le soleil vers le col du Rocher Blanc
poudreuse sous le soleil vers le col du Rocher Blanc

poudreuse sous le soleil vers le col du Rocher Blanc

dans les 1000 mètres de poudreuse de la combe nord-ouest du col des Badons
dans les 1000 mètres de poudreuse de la combe nord-ouest du col des Badons
dans les 1000 mètres de poudreuse de la combe nord-ouest du col des Badons
dans les 1000 mètres de poudreuse de la combe nord-ouest du col des Badons
dans les 1000 mètres de poudreuse de la combe nord-ouest du col des Badons
dans les 1000 mètres de poudreuse de la combe nord-ouest du col des Badons
dans les 1000 mètres de poudreuse de la combe nord-ouest du col des Badons
dans les 1000 mètres de poudreuse de la combe nord-ouest du col des Badons

dans les 1000 mètres de poudreuse de la combe nord-ouest du col des Badons

17 février 2019 7 17 /02 /février /2019 18:31

Le 14 février 2019

Le matin, couloir est du Pas de l'Etoupe vers les tours du Playnet

Sommet : 1950 m

Dénivelée : 900 m

Difficulté : 4.2 avec l'arrêt sous la corniche sommitale, déversante et fissurée...

En fin d'après-midi, le grand Rocher depuis le foyer de ski de fond du Barioz

Sommet : 1850 m

Dénivelée : 450 m

Difficulté : 2.1

Après le couloir du Dévoluy la veille, on remonte vers le nord en direction de massifs qui nous sont encore inconnus en ski de randonnée : le Vercors et Belledonne, bien servis par le flux de nord-ouest de fin janvier et début février et encore bien enneigés y compris en adrets et à basse altitude. On skiera donc le couloir est du Pas de l’Etoupe le matin et le Grand Rocher en fin d’après-midi, de quoi profiter des lumières de l’aurore sur la barrière orientale de falaises du Vercors et du crépuscule sur les versants ouest de Belledonne.
Le couloir est du Pas de l’Etoupe s’atteint rapidement par une forêt relativement skiante puis de grandes pentes depuis le départ de Bourgmenu près de Saint-Andéol, tant mieux vu l’orientation au soleil levant du couloir et la chaleur printanière de la journée. On profitera quand même à la montée de l’aube qui embrase les falaises, avant de remonter ce couloir court mais raide. La sortie mal enneigée sous une grosse corniche surplombante et fissurée nous conduira à stopper sous cette dernière et à chausser en pleine pente, avant une descente en neige transformée puis en poudreuse là où le soleil n’a pas donné, de bonnes neiges d’hiver ou de printemps qui constitueront donc le leitmotiv de la semaine ! 
Rentrés avant le déjeuner, on remettra le couvert… euh les skis en fin d’après-midi près de notre camp de base des jours à venir à Allevard, sur le Grand Rocher au-dessus du foyer de ski de fond du Barioz. Une randonnée facile, courte et ultra-fréquentée, mais qui nous permettra de repérer les courses des journées suivantes dans Belledonne et de skier au soleil couchant sur une neige rosie par les derniers rayons !

le Rocher du Playnet au soleil levant

le Rocher du Playnet au soleil levant

lumières douces du matin dans la hêtraie puis sous le couloir est
lumières douces du matin dans la hêtraie puis sous le couloir est
lumières douces du matin dans la hêtraie puis sous le couloir est
lumières douces du matin dans la hêtraie puis sous le couloir est

lumières douces du matin dans la hêtraie puis sous le couloir est

belle ambiance rocheuse dans le couloir est du Pas de l'Etoupe
belle ambiance rocheuse dans le couloir est du Pas de l'Etoupe
belle ambiance rocheuse dans le couloir est du Pas de l'Etoupe
belle ambiance rocheuse dans le couloir est du Pas de l'Etoupe
belle ambiance rocheuse dans le couloir est du Pas de l'Etoupe

belle ambiance rocheuse dans le couloir est du Pas de l'Etoupe

à la descente, en neige transformée face au Dévoluy
à la descente, en neige transformée face au Dévoluy
à la descente, en neige transformée face au Dévoluy

à la descente, en neige transformée face au Dévoluy

en moquette puis poudreuse sous le couloir
en moquette puis poudreuse sous le couloir
en moquette puis poudreuse sous le couloir
en moquette puis poudreuse sous le couloir

en moquette puis poudreuse sous le couloir

vers le Grand Rocher, à la sortie de la forêt

vers le Grand Rocher, à la sortie de la forêt

ski crépusculaire à la descente
ski crépusculaire à la descente
ski crépusculaire à la descente
ski crépusculaire à la descente

ski crépusculaire à la descente

17 février 2019 7 17 /02 /février /2019 18:28

Le 13 février 2019

Couloir rectiligne dans le Dévoluy

Sommet : 2000 m

Dénivelée : 1000 m

Difficulté : 4.3, environ 250 m à 40° de moyenne avec passages plus raides et étroits

De retour de l’Etna en éruption et de ses grandes pentes de basalte battues par les vents, on commence ces 5 journées de ski de randonnée dans les Alpes par un couloir encaissé du Dévoluy, bien à l’abri des vents du nord siciliens ! Repéré partiellement il y a 5 ans c’est en fait un superbe itinéraire dans une géologie  non moins magnifique : une approche dans les épicéas amène à l’entrée du couloir sous une forêt d’aiguilles de calcaire, et on remonte alors un couloir rectiligne dont les parois déversantes se resserrent jusqu’à presque se fermer à mi-hauteur. Le couloir s’élargit alors entre une lame de calcaire lisse et blanc à droite et une haute paroi à gauche, avec des jeux de lumière qui rappellent ceux des canyons, une ambiance splendide qui se prolonge à la sortie du couloir sur une selle neigeuse suspendue en face ouest, face au Vercors et au-dessus d’un impressionnant gendarme de calcaire. 
La descente dans une neige vierge souvent poudreuse sera à la hauteur du cadre, dans un couloir qui bien qu’inconnu des topos et ne débouchant pas sur un col ou un sommet, figure donc sans doute parmi les plus beaux du Dévoluy voire des Alpes du Sud. Une petite pépite secrète du Dévoluy, exceptionnelle par l’esthétisme du parcours (à envisager par temps frais et peu après une chute de neige vu les risques de chutes de pierres), qui vaut bien certains classiques des chourums, la foule en moins ! 

approche sous les aiguilles
approche sous les aiguilles

approche sous les aiguilles

dans la forêt d'aiguilles du bas du couloir
dans la forêt d'aiguilles du bas du couloir

dans la forêt d'aiguilles du bas du couloir

encaissement et jeux de lumières dans la partie basse du couloir
encaissement et jeux de lumières dans la partie basse du couloir
encaissement et jeux de lumières dans la partie basse du couloir
encaissement et jeux de lumières dans la partie basse du couloir
encaissement et jeux de lumières dans la partie basse du couloir

encaissement et jeux de lumières dans la partie basse du couloir

entre lames de calcaires et gendarmes, dans la partie haute
entre lames de calcaires et gendarmes, dans la partie haute
entre lames de calcaires et gendarmes, dans la partie haute
entre lames de calcaires et gendarmes, dans la partie haute
entre lames de calcaires et gendarmes, dans la partie haute
entre lames de calcaires et gendarmes, dans la partie haute
entre lames de calcaires et gendarmes, dans la partie haute

entre lames de calcaires et gendarmes, dans la partie haute

descente dans le couloir
descente dans le couloir
descente dans le couloir
descente dans le couloir
descente dans le couloir
descente dans le couloir
descente dans le couloir

descente dans le couloir

sous le couloir, toujours en poudreuse...
sous le couloir, toujours en poudreuse...
sous le couloir, toujours en poudreuse...
sous le couloir, toujours en poudreuse...
sous le couloir, toujours en poudreuse...
sous le couloir, toujours en poudreuse...

sous le couloir, toujours en poudreuse...

12 février 2019 2 12 /02 /février /2019 19:15

Du 9 au 12 février 2019

Virée impromptue en Sicile, pour du ski de randonnée maritime et volcanique sur les flancs de l'Etna, à la faveur d'un bon créneau météo quelques jours après une grosse chute de neige, ... et malgré une éruption en cours ! On profitera au final d'une belle météo et d'assez bonnes conditions de ski, dans un cadre rarement dépaysant à 2 heures d'avion : du ski au-dessus de la Méditerranée et de son chapelet d'îles volcaniques, sous le panache de scories qui s'échappe des cratères sommitaux, et sur des coulées de lave où le basalte figé vient parfois percer le manteau neigeux de ses formes torturées. 
Niveau neige, ici plus qu'ailleurs, c'est le vent, omniprésent sur ce haut volcan isolé planté dans la Méditerranée, qui nous imposera le choix des itinéraires. Les versants sous le vent, de l'est au sud, ont une neige couverte des scories venues des cratères sommitaux, pas de plaque à vent donc mais une neige grise à noire... (pas) propre(ment) inskiable ! On doit donc partir du versant nord près de la station de ski de Piano Provenzano, sur de la neige... blanche...mais dans le vent, autant dire que la vue du panache de cendres et des îles éoliennes ne suffira pas à nous réchauffer et que les pauses seront courtes... 
Quoi qu'il en soit, les panoramas sur la mer derrière les cratères secondaires qui parsèment les flancs de l'Etna, l'éruption au sommet du cratère nord-est aux allures de chaudière à gaz ou la descente face aux îles éoliennes feront vite oublier le windchill factor. 
Avec la météo qui se gâte le troisième jour, on ira se réfugier du Blizzard qui balaie les crêtes dans la forêt, avec là encore du ski bien exotique dans la pinède de laricios trouée des coulées de lave, de quoi alterner petites courbes entre les troncs et grandes courbes dans les lits des rivières de magma...

J1 : antécime est de l'Etna depuis le refuge Citelli et par le Pizzi Deneri, descente par le versant sud-est

Sommet : 3150 m

Dénivelée : 1750 m (1700-2850-2800-3150-2150-2400-1700)

Difficulté : 3.3

J2 : sommet du cratère nord-est en aller-retour depuis Piano Provenzana

Sommet : 3350 m

Dénivelée : 1600 m (1750-3350-1750)

Difficulté : 3.1

J3 : Monte Pizillo, en alller-retour depuis Piano Provenzana (tentative vers la Grotta Del Gelo), puis aller-retour jusqu'à 1500 m

Sommet : 2400 m

Dénivelée : 900 m (1750-2400-1500-1750)

Difficulté : 2.1

sur la route d'accès, vue sur les coulées de lave et la mer
sur la route d'accès, vue sur les coulées de lave et la mer

sur la route d'accès, vue sur les coulées de lave et la mer

J1 : cônes secondaires, neige cendrée et mer de nuages vers le Pizzi Deneri
J1 : cônes secondaires, neige cendrée et mer de nuages vers le Pizzi Deneri
J1 : cônes secondaires, neige cendrée et mer de nuages vers le Pizzi Deneri
J1 : cônes secondaires, neige cendrée et mer de nuages vers le Pizzi Deneri
J1 : cônes secondaires, neige cendrée et mer de nuages vers le Pizzi Deneri
J1 : cônes secondaires, neige cendrée et mer de nuages vers le Pizzi Deneri

J1 : cônes secondaires, neige cendrée et mer de nuages vers le Pizzi Deneri

J1 : neige cendrée à l'arrivée sur la selle 3150 à l'ouest du cratère nord-est

J1 : neige cendrée à l'arrivée sur la selle 3150 à l'ouest du cratère nord-est

J1 : à la descente, vers la Valle Del Bove
J1 : à la descente, vers la Valle Del Bove
J1 : à la descente, vers la Valle Del Bove
J1 : à la descente, vers la Valle Del Bove
J1 : à la descente, vers la Valle Del Bove
J1 : à la descente, vers la Valle Del Bove

J1 : à la descente, vers la Valle Del Bove

J1 : entre panache de cendres et mer de nuages, sur le versant nord-est du Pizzi Deneri
J1 : entre panache de cendres et mer de nuages, sur le versant nord-est du Pizzi Deneri
J1 : entre panache de cendres et mer de nuages, sur le versant nord-est du Pizzi Deneri
J1 : entre panache de cendres et mer de nuages, sur le versant nord-est du Pizzi Deneri

J1 : entre panache de cendres et mer de nuages, sur le versant nord-est du Pizzi Deneri

J2 : au départ à Piano Provenzana, entre panache de cendres et pins laricios
J2 : au départ à Piano Provenzana, entre panache de cendres et pins laricios
J2 : au départ à Piano Provenzana, entre panache de cendres et pins laricios
J2 : au départ à Piano Provenzana, entre panache de cendres et pins laricios

J2 : au départ à Piano Provenzana, entre panache de cendres et pins laricios

J2 : zoom sur un pin Laricio

J2 : zoom sur un pin Laricio

J2 : entre cratères, fumants ou non, et mer
J2 : entre cratères, fumants ou non, et mer
J2 : entre cratères, fumants ou non, et mer
J2 : entre cratères, fumants ou non, et mer
J2 : entre cratères, fumants ou non, et mer

J2 : entre cratères, fumants ou non, et mer

J2 : plateau vers 2800 m, à l'ouest du Pizzi Deneri
J2 : plateau vers 2800 m, à l'ouest du Pizzi Deneri
J2 : plateau vers 2800 m, à l'ouest du Pizzi Deneri
J2 : plateau vers 2800 m, à l'ouest du Pizzi Deneri
J2 : plateau vers 2800 m, à l'ouest du Pizzi Deneri
J2 : plateau vers 2800 m, à l'ouest du Pizzi Deneri

J2 : plateau vers 2800 m, à l'ouest du Pizzi Deneri

J2 : sur la neige cendrée à 3100 m, au fond les îles Eoliennes

J2 : sur la neige cendrée à 3100 m, au fond les îles Eoliennes

J2 : à 3300 m sur le cratère nord-est, grosse ambiance avec panache de fumées qui sort d'un cratère de 200 mètres de diamètre, entourés par la Méditerranée !
J2 : à 3300 m sur le cratère nord-est, grosse ambiance avec panache de fumées qui sort d'un cratère de 200 mètres de diamètre, entourés par la Méditerranée !
J2 : à 3300 m sur le cratère nord-est, grosse ambiance avec panache de fumées qui sort d'un cratère de 200 mètres de diamètre, entourés par la Méditerranée !

J2 : à 3300 m sur le cratère nord-est, grosse ambiance avec panache de fumées qui sort d'un cratère de 200 mètres de diamètre, entourés par la Méditerranée !

J2 : à la descente, devant la Calabre vers l'est et les îles Eoliennes vers le nord
J2 : à la descente, devant la Calabre vers l'est et les îles Eoliennes vers le nord
J2 : à la descente, devant la Calabre vers l'est et les îles Eoliennes vers le nord
J2 : à la descente, devant la Calabre vers l'est et les îles Eoliennes vers le nord
J2 : à la descente, devant la Calabre vers l'est et les îles Eoliennes vers le nord

J2 : à la descente, devant la Calabre vers l'est et les îles Eoliennes vers le nord

J2 : sous le Pizzi Deneri, toujours des cratères, la mer, des îles... et le vent !
J2 : sous le Pizzi Deneri, toujours des cratères, la mer, des îles... et le vent !
J2 : sous le Pizzi Deneri, toujours des cratères, la mer, des îles... et le vent !
J2 : sous le Pizzi Deneri, toujours des cratères, la mer, des îles... et le vent !
J2 : sous le Pizzi Deneri, toujours des cratères, la mer, des îles... et le vent !
J2 : sous le Pizzi Deneri, toujours des cratères, la mer, des îles... et le vent !

J2 : sous le Pizzi Deneri, toujours des cratères, la mer, des îles... et le vent !

J3 : ski sur les coulées de lave et la pinède, brûlée près des premières
J3 : ski sur les coulées de lave et la pinède, brûlée près des premières
J3 : ski sur les coulées de lave et la pinède, brûlée près des premières
J3 : ski sur les coulées de lave et la pinède, brûlée près des premières
J3 : ski sur les coulées de lave et la pinède, brûlée près des premières
J3 : ski sur les coulées de lave et la pinède, brûlée près des premières
J3 : ski sur les coulées de lave et la pinède, brûlée près des premières
J3 : ski sur les coulées de lave et la pinède, brûlée près des premières

J3 : ski sur les coulées de lave et la pinède, brûlée près des premières

3 février 2019 7 03 /02 /février /2019 21:07

Le 3 février 2019
Voie « le toboggan de la corniche», L2 et L3, 2 longueurs, équipé, 5c+ max
5c/5c+
Puis traversée des écureuils jusqu’à la voie suivante :
Voie « le pilier du Styx », 4 longueurs, équipé, 6b+ max
5c+/AO ou 6c (?)/6a+/6a à mon sens
Retour par les « petites escalades »… en désescalade


Journée variée vers les falaises de l’Oule, entre grandes voies et randonnées du vertige, avec en dénominateur commun du calcaire  blanc ciselé au-dessus de l’eau. Avec la fermeture de la route du col de la Gardiole l’approche se fera depuis la presqu’île de Cassis puis le Trou du Serpent, de quoi échapper en partie dans l’abri des pinèdes au fort mistral qui balaie les calanques. Ce sera mon troisième parcours du bas de la voie du toboggan de la corniche, mais sans doute pas le dernier car on ne se lasse pas facilement de ces grandes dalles de calcaire blanc ciselé perchées au-dessus du golfe de l’Oule, avec par mer agitée comme ce jour, de superbes points de vue sur les tourbillons qui colorent la Méditerranée sous les chaussons.
 On rejoindra ensuite sous un ciel voilé et donc des températures bien froides (qui nous feront renoncer au projet initial plus technique) le bas de la voie du « pilier du Styx », 4 longueurs récemment (bien) équipées qui remontent un pilier au rocher de qualité… croissant avec l’altitude. On commence par marcher sur des oeu… euh grimper sur un rocher beau et coloré, décoré de filons de quartz et d’aragonite, mais aussi fracturé et fragile, avec un crux en L2 qui passera d’ailleurs grâce aux prises les plus solides, les dégaines accrochées aux spits ! La suite par contre se fera sur une excellent calcaire compact, découpé comme rarement en L3, au point  qu’y serrer les prises s’avère douloureux.  On a donc guère envie de tomber sur cette râpe à grimpeurs couverte de mini-rasoirs de calcaire, et on profite donc avec plaisir mais vigilance de cette très belle longueur dalleuse sur un éperon suspendu, avant une dernière longueur encore belle et intéressante en fissure malcommode. Le retour en corde tendue par les arêtes situées sous l’abri Azemas puis les petites escalades près du Trou du Canon complèteront cette longue journée, finalement passée autant en baskets qu’en chaussons !

dans les rappels, vue vers une cordée dans le piton masqué
dans les rappels, vue vers une cordée dans le piton masqué

dans les rappels, vue vers une cordée dans le piton masqué

dans L2 du toboggan de la corniche,  vues en plongée vers le Grand Bleu… et Blanc !
dans L2 du toboggan de la corniche,  vues en plongée vers le Grand Bleu… et Blanc !
dans L2 du toboggan de la corniche,  vues en plongée vers le Grand Bleu… et Blanc !

dans L2 du toboggan de la corniche, vues en plongée vers le Grand Bleu… et Blanc !

dans L3 du toboggan de la corniche

dans L3 du toboggan de la corniche

la cordée dans le toit du piton masqué

la cordée dans le toit du piton masqué

dans L1 du pilier du Styx

dans L1 du pilier du Styx

dans L2 du pilier du Styx, vues vers l'architecture à la Gaudi de la falaise de l’Oule
dans L2 du pilier du Styx, vues vers l'architecture à la Gaudi de la falaise de l’Oule

dans L2 du pilier du Styx, vues vers l'architecture à la Gaudi de la falaise de l’Oule

sur le rocher abrasif de L3 du pilier du Styx

sur le rocher abrasif de L3 du pilier du Styx

dans le dièdre de départ puis sur l'arête sommitale de L4 du pilier du Styx
dans le dièdre de départ puis sur l'arête sommitale de L4 du pilier du Styx
dans le dièdre de départ puis sur l'arête sommitale de L4 du pilier du Styx

dans le dièdre de départ puis sur l'arête sommitale de L4 du pilier du Styx

au retour, vue vers Castelvieil, un de mes coings préférés des calanques, en escalade, kayak de mer et plongée apnée !

au retour, vue vers Castelvieil, un de mes coings préférés des calanques, en escalade, kayak de mer et plongée apnée !

Rechercher