13 mars 2016 7 13 /03 /mars /2016 16:35

Les 8 et 9 mars 2016

J1 : tour du Demirkazik, montée par le vallon de Narpuz Vadisi, descente par le canyon de Cimbar

Sommet : 3350 m

Dénivelée : 1400 m (1950-3350-1700)

Difficulté : 4.1 dans le petit couloir de descente sous le col, mais tour long et engagé

Première journée dans les Aladaglar, autour de son point culminant le Demirkazik, avec un parcours en boucle : montée par le vallon de Narpuz Vadisi, franchissement d’un col au pied de l’arête est du Demirkazik puis descente par la vallée puis le canyon de Cimbar.

On se rappellera longtemps ce splendide tour du Demirkazik, exceptionnel par la variété et la beauté de son cadre, entre les parois crénelées de calcaire orange du couloir de montée (rappelant le tour des Veyres au-dessus de Ceillac pour les amateurs de Queyras sauvage...) et l'incroyable canyon de Cimbar et ses kilomètres de ski au fond d'une gorge parfois large de 3 mètres et haute de plusieurs centaines de mètres, l'occasion à ma connaissance unique de mélanger skis... et canyonisme. Un petit brin de corde peut d'ailleurs s'avérer utile pour franchir quelques ressauts malcommodes suivant l'enneigement (10 mètres dans notre cas). Au final un itinéraire absolument exceptionnel, sans doute l’un des plus beaux que j’ai eu la chance de skier à ce jour !

le Demirkazik le 7 mars, au soleil couchant

le Demirkazik le 7 mars, au soleil couchant

au fond de la vallée, parfois aux allures de canyon, de Narpuz
au fond de la vallée, parfois aux allures de canyon, de Narpuz
au fond de la vallée, parfois aux allures de canyon, de Narpuz

au fond de la vallée, parfois aux allures de canyon, de Narpuz

J1 : dans la montée au col est du Demirkazik, à travers les magnifiques falaises de calcaire crénelé
J1 : dans la montée au col est du Demirkazik, à travers les magnifiques falaises de calcaire crénelé
J1 : dans la montée au col est du Demirkazik, à travers les magnifiques falaises de calcaire crénelé
J1 : dans la montée au col est du Demirkazik, à travers les magnifiques falaises de calcaire crénelé
J1 : dans la montée au col est du Demirkazik, à travers les magnifiques falaises de calcaire crénelé

J1 : dans la montée au col est du Demirkazik, à travers les magnifiques falaises de calcaire crénelé

J1 : dans la poudreuse du versant nord du col est, puis en haut de la vallée de Cimbar
J1 : dans la poudreuse du versant nord du col est, puis en haut de la vallée de Cimbar
J1 : dans la poudreuse du versant nord du col est, puis en haut de la vallée de Cimbar
J1 : dans la poudreuse du versant nord du col est, puis en haut de la vallée de Cimbar
J1 : dans la poudreuse du versant nord du col est, puis en haut de la vallée de Cimbar
J1 : dans la poudreuse du versant nord du col est, puis en haut de la vallée de Cimbar
J1 : dans la poudreuse du versant nord du col est, puis en haut de la vallée de Cimbar
J1 : dans la poudreuse du versant nord du col est, puis en haut de la vallée de Cimbar

J1 : dans la poudreuse du versant nord du col est, puis en haut de la vallée de Cimbar

J1 : dans l'incroyable canyon de Cimbar, du canyonisme en skis sur eau solide !
J1 : dans l'incroyable canyon de Cimbar, du canyonisme en skis sur eau solide !
J1 : dans l'incroyable canyon de Cimbar, du canyonisme en skis sur eau solide !
J1 : dans l'incroyable canyon de Cimbar, du canyonisme en skis sur eau solide !
J1 : dans l'incroyable canyon de Cimbar, du canyonisme en skis sur eau solide !
J1 : dans l'incroyable canyon de Cimbar, du canyonisme en skis sur eau solide !
J1 : dans l'incroyable canyon de Cimbar, du canyonisme en skis sur eau solide !
J1 : dans l'incroyable canyon de Cimbar, du canyonisme en skis sur eau solide !
J1 : dans l'incroyable canyon de Cimbar, du canyonisme en skis sur eau solide !
J1 : dans l'incroyable canyon de Cimbar, du canyonisme en skis sur eau solide !
J1 : dans l'incroyable canyon de Cimbar, du canyonisme en skis sur eau solide !
J1 : dans l'incroyable canyon de Cimbar, du canyonisme en skis sur eau solide !

J1 : dans l'incroyable canyon de Cimbar, du canyonisme en skis sur eau solide !

J2 : sommet de l'Emler en aller-retour depuis Sokulu Pïnar

Sommet : 3750 m

Dénivelée : 1900 m (1850-3750-1850)

Difficulté : 3.2

Ascension « classique » des Aladaglar (la seule d’ailleurs où l’on croisera des traces et un autre groupe de skieurs… suisses), le sommet de l’Emler qui de par sa position élevée et centrale offre une beau panorama sur l’ensemble du massif. On l’atteint au départ de Sokulipinar par le vallon de Karayalak puis le col de Celikbuyduran, avec au total près de 1900 mètres de dénivelée mais dans un cadre varié à dominante de vallons encaissés dominés de hautes falaises calcaires.

La neige s’avérera moins bonne que les jours précédents, mais permettra tout de même le plus souvent de poser de belles courbes dans la poudreuse Turque.

J2 : dans le vallon de Karayalak, vers l'Emler
J2 : dans le vallon de Karayalak, vers l'Emler
J2 : dans le vallon de Karayalak, vers l'Emler

J2 : dans le vallon de Karayalak, vers l'Emler

J2 : du sommet, vue vers le Demirkazik, le plateau de Yedi Göller et le Bolkar au sud
J2 : du sommet, vue vers le Demirkazik, le plateau de Yedi Göller et le Bolkar au sud
J2 : du sommet, vue vers le Demirkazik, le plateau de Yedi Göller et le Bolkar au sud

J2 : du sommet, vue vers le Demirkazik, le plateau de Yedi Göller et le Bolkar au sud

J2 : dans la descente
J2 : dans la descente
J2 : dans la descente

J2 : dans la descente

13 mars 2016 7 13 /03 /mars /2016 16:35

Les 6 et 7 mars 2016

Sommet du volcan Erciyes (mont Argée dans l'Antiquité) par la station et le grand couloir ouest

Sommet : 3900 m

Dénivelée : 1000 m (2900-3900-2100)

Difficulté : 4.1 ( environ 35° sur 500 m)

Après la découverte à skis de 2012, retour en Anatolie centrale sur le volcan Erciyes et le chaînon des Aladaglari, superbe massif de calcaire dont le versant ouest domine de 2000 mètres la vallée de Camardi. Si l'enneigement s'avérera plutôt faible cette année, la grosse chute de neige de la veille de notre arrivée (jusqu'à 80 cm de poudreuse sur le sommet de l'Erciyes) puis le beau temps continuel, doux mais sans excès, donnera de bonnes conditions de ski, surtout en début de séjour.
Cette semaine Turque sera donc rythmée par de belles (et longues...) virées à skis entre les pitons de basalte de l'Erciyes ou les grandes parois de calcaire gris et orange des Ala Dagri, avant les descentes en vallée pour se requinquer aux kebabs descendus dans les échoppes de Camardi, avec en bruit de fond la propagande guerrière anti-kurde de la télévision d'Etat..

Les 2 premières journées du séjour se passeront sur le versant est de l’Erciyes, volcan éteint dont le sommet titille les 4000 mètres et qui domine de 3000 mètres et à 360° le haut-plateau anatolien déjà vert en cette fin d’hiver. Une montagne imposante, visible de centaines de kilomètres à la ronde, et qui a donné naissance par ses éruptions au tuf de Cappadoce et donc aux églises troglodytes taillés dans cette matière…

La grosse chute de neige ventée de la veille donnera des allures patagoniennes au sommet, avec les pitons de basalte complètement plâtrés et évoquant presque les champignons de neige du sud de la cordillère des Andes. La montée du premier jour sera un long combat à creuser une tranchée dans les 20 à 80 cm de neige fraîche du bas en haut, tâche rendue encore plus ardue par notre manque d’acclimatation et l’essoufflement concomitant au-delà des 3500 mètres ! On restera également vigilant sur la nivologie avec cette importante couche de neige fraîche, mais l’absence de travail du vent et la stabilité (apparente) de la couche de poudreuse ne nous dissuaderont pas de continuer. La récompense de ces 3 heures de terrassement dans les 1000 mètres de pentes vierges prendra la forme d’une descente exceptionnelle dans une neige vierge souvent très légère, sans fond au sommet, les nuages de poudreuse répondant à la mer de nuages entourant le volcan sous nos spatules !

On ne se privera donc pas de réitérer cette orgie de poudreuse le lendemain, mettant à contribution un nouveau préposé à la trace, celle-ci ayant été en grande partie effacée par le vent durant la nuit ! Le départ plus matinal et une montée plus rapide nous permettront cette fois d’atteindre le sommet par une arête esthétique puis entre des barres de basalte encapuchonnées de glace, le tout suspendus au-dessus du haut-plateau anatolien et dans une ambiance magnifique. La descente se fera sous un soleil rasant illuminant les gerbes de poudreuse et les belles courbes de 900 mètres de descente en neige presqu’aussi parfaite que la veille !

Au final un magnifique début pour cette virée skis en Turquie, avant de quitter le basalte de l’Erciyes pour le calcaire de l’Ala Daglar !

J1 : à la montée dans la poudreuse, au-dessus de la mer de nuages
J1 : à la montée dans la poudreuse, au-dessus de la mer de nuages
J1 : à la montée dans la poudreuse, au-dessus de la mer de nuages
J1 : à la montée dans la poudreuse, au-dessus de la mer de nuages
J1 : à la montée dans la poudreuse, au-dessus de la mer de nuages

J1 : à la montée dans la poudreuse, au-dessus de la mer de nuages

J1 : au sommet
J1 : au sommet
J1 : au sommet
J1 : au sommet

J1 : au sommet

J1 : à la descente, dans les 20 à 80 cm de poudre légère...
J1 : à la descente, dans les 20 à 80 cm de poudre légère...

J1 : à la descente, dans les 20 à 80 cm de poudre légère...

J1 : requinquage le soir, pour 5€/personne...

J1 : requinquage le soir, pour 5€/personne...

J2 : montees repetita placent, vers l'ambiance patagonienne du sommet avec son tunnel de lave
J2 : montees repetita placent, vers l'ambiance patagonienne du sommet avec son tunnel de lave
J2 : montees repetita placent, vers l'ambiance patagonienne du sommet avec son tunnel de lave
J2 : montees repetita placent, vers l'ambiance patagonienne du sommet avec son tunnel de lave
J2 : montees repetita placent, vers l'ambiance patagonienne du sommet avec son tunnel de lave
J2 : montees repetita placent, vers l'ambiance patagonienne du sommet avec son tunnel de lave
J2 : montees repetita placent, vers l'ambiance patagonienne du sommet avec son tunnel de lave
J2 : montees repetita placent, vers l'ambiance patagonienne du sommet avec son tunnel de lave
J2 : montees repetita placent, vers l'ambiance patagonienne du sommet avec son tunnel de lave
J2 : montees repetita placent, vers l'ambiance patagonienne du sommet avec son tunnel de lave

J2 : montees repetita placent, vers l'ambiance patagonienne du sommet avec son tunnel de lave

J2 : descente en grosse poudreuse...et au soleil
J2 : descente en grosse poudreuse...et au soleil
J2 : descente en grosse poudreuse...et au soleil
J2 : descente en grosse poudreuse...et au soleil
J2 : descente en grosse poudreuse...et au soleil
J2 : descente en grosse poudreuse...et au soleil
J2 : descente en grosse poudreuse...et au soleil
J2 : descente en grosse poudreuse...et au soleil

J2 : descente en grosse poudreuse...et au soleil

1 mars 2016 2 01 /03 /mars /2016 19:52

Le 1er mars 2016

Versant sud des Choucières Vertes au départ des Baumes (tentative au couloir sud sous le sommet puis brèche ouest des Choucières Vertes)

Sommet : 2900 m

Dénivelée : 1800 (1350-2900-2600-2850)

Difficulté : 3.3 (40° sur 150 m sous la brèche ouest)

Virée à la journée en ski de randonnée dans la vallée du Champoléon, où les Ecrins offrent dans leur extrémité sud un mini Valgaudemar avec une vallée encaissé dominée par des versants de près de 2000 mètres de haut. Vu le fort épisode de vent d’est récent on s’oriente vers des versants sud, là où on espère que le vaillant soleil du mois de mars aura transformé la neige et donc déjoué les effets du vent. Pari réussi, puisque la descente se déroulera en grande partie sur une très bonne neige de printemps, à point ou même un peu trop cuite en début d’après-midi. On ne pourra par contre pas atteindre le sommet des Choucières Vertes par son couloir sud, la faute à un décaillage trop tardif rendant une descente à skis exposée dans ces 100 m à 45° suspendus au-dessus d’une barre rocheuse. Après une courte descente en neige dure puis poudreuse on se rattrapera dans la brèche ouest et son belvédère sur le Valgaudemar dominé par un énorme gendarme. Les 1500 mètres de descente seront vite avalés en grandes et petites courbes face aux grandes parois de la crête du Pré du Bouc.

Une bonne session de ski de printemps donc en ce début mois de mars, mais l’enneigement faible sous 2000 mètres, particulièrement en adrets, et la couche de sable saharien déposée en surface du manteau par l’épisode perturbé de sud de la fin février font attendre les prochaines chutes de neige !

sous le verrou du val Estrèche, entre nuages givrants et soleil
sous le verrou du val Estrèche, entre nuages givrants et soleil
sous le verrou du val Estrèche, entre nuages givrants et soleil
sous le verrou du val Estrèche, entre nuages givrants et soleil
sous le verrou du val Estrèche, entre nuages givrants et soleil

sous le verrou du val Estrèche, entre nuages givrants et soleil

dans les grandes pentes sud, face au pic du Mourre la Mine
dans les grandes pentes sud, face au pic du Mourre la Mine

dans les grandes pentes sud, face au pic du Mourre la Mine

dans les pentes suspendues sous le sommet des Choucières Vertes, panorama grand large et poudreuse
dans les pentes suspendues sous le sommet des Choucières Vertes, panorama grand large et poudreuse
dans les pentes suspendues sous le sommet des Choucières Vertes, panorama grand large et poudreuse
dans les pentes suspendues sous le sommet des Choucières Vertes, panorama grand large et poudreuse
dans les pentes suspendues sous le sommet des Choucières Vertes, panorama grand large et poudreuse

dans les pentes suspendues sous le sommet des Choucières Vertes, panorama grand large et poudreuse

sur la moquette, à la descente de la brèche ouest
sur la moquette, à la descente de la brèche ouest
sur la moquette, à la descente de la brèche ouest
sur la moquette, à la descente de la brèche ouest

sur la moquette, à la descente de la brèche ouest

28 février 2016 7 28 /02 /février /2016 20:22

Le 28 février 2016

Clito

3 longueurs, équipé, 6a+ max

A mon sens 5c+/6a+/6a

Courte session d’escalade au crêt Saint-Michel en ce week-end de retour d’est à la météo bien humide. Une éclaircie dimanche après-midi nous orientera vers cette falaise peu haute et d’accès rapide, bien adaptées aux courts créneaux et déjà sèche quelques heures après la fin des pluies. La voie « clito » (!) propose 3 longueurs d’une escalade majoritairement en dalle et parfois soutenue comme dans L2 et au début de L3, sur un rocher encore très adhérent alors que la patine touche pas mal de voies adjacentes…

fin de L1

fin de L1

dans la délicate L2
dans la délicate L2
dans la délicate L2

dans la délicate L2

sortie de la voie

sortie de la voie

lumières sur la Candelle
lumières sur la Candelle

lumières sur la Candelle

21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 21:04

Le 21 février 2016

5 longueurs, semi-équipé, 6b max

5c/5c/6b/6a+/6a

Journée d’escalade sur la falaise du Cancéou et ses 150 mètres de calcaire posés au-dessus de la grande bleue et du blanc du Bec de Sormiou juste en face. 5 ans après le parcours du levant en conditions moyennes (ciel nuageux et rafales de vent de sud), on grimpera en tee-shirt sous un soleil radieux tempéré par un léger mistral aux allures de climatiseur. La voie de la Mouiette, récemment rééquipée, a conservé un caractère un peu aventureux et il convient de compléter les scellements espacés, même dans le 6a, par un petit jeu de friends, particulièrement dans les 3 dernières longueurs, belles, soutenues et variées. Mentions spéciales pour L4 au-dessus de la grande vire médiane du Cancéou et sa cheminée large en aragonite rouge très délicate à son départ, et L6 et son dièdre parfait ! Une belle falaise décidément que le Cancéou, un petit bijou de l’escalade maritime dans les calanques avec un parfum d’aventure qui rappelle un peu l’Oule ou Castelvieil.

dans l'accès, devant le cap Morgiou puis le Bec de Sormiou
dans l'accès, devant le cap Morgiou puis le Bec de Sormiou

dans l'accès, devant le cap Morgiou puis le Bec de Sormiou

dans les rappels
dans les rappels

dans les rappels

dans L3, 35 mètres soutenus et à protéger partiellement...
dans L3, 35 mètres soutenus et à protéger partiellement...

dans L3, 35 mètres soutenus et à protéger partiellement...

dans le pas-bloc du départ de L4

dans le pas-bloc du départ de L4

dans L4
dans L4

dans L4

au départ de L5

au départ de L5

le magnifique dièdre de L5
le magnifique dièdre de L5
le magnifique dièdre de L5

le magnifique dièdre de L5

calcaire blanc et grès orangé

calcaire blanc et grès orangé

20 février 2016 6 20 /02 /février /2016 21:16

Le 20 février 2015

Exploration des vallons peu courus situés juste au nord du village du Rove, dans le paysage habituel de garrigue en peau de léopard autour de petites barres de calcaire gris blanc du massif de la Nerthe. Le vallon de la Gipière permet de rejoindre le site classé de la chapelle Saint-Michel, bâtie au treizième siècle, à l’intérêt terni par la proximité de l’autoroute. Plus généralement une jolie balade de proximité que ces vallons nord, mais dont l’intérêt reste en-deçà de celui des vallons sud qui plongent du Rove vers la mer, plus longs, encaissés et sauvages.

dans le vallon de la Gipière
dans le vallon de la Gipière

dans le vallon de la Gipière

la chapelle Saint-Michel

la chapelle Saint-Michel

19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 20:28

Le 19 février 2016

Sommet : 2400 m

Dénivelée : 1300 m (1250-2400-2100-2250-1250)

Difficulté : 3.3 pour la descente directe dans le couloir nord

Sortie de ski à la journée dans les Préalpes dignoises par l’une des rares journées de bonnes conditions nivo-météo de la saison ! Après la montagne du Carton le dimanche précédent l’objectif est de viser le sommet de Boules attenant, qui offre une belle pente sud-ouest au-dessus du col de la Baisse. Le départ se fera cette fois du village de Chavailles, hameau de bout de route blotti sur l’adret du Carton, afin de ne pas repartir de Tercier, point de départ du dimanche.

Le sentier de montée au col de la Baisse ne s’avérera finalement pas si pratique que ça avec son enneigement pas skiable mais loin d’être inexistant et ses longues sections en traversée ; au final le col ne sera donc atteint qu’après 1 heure de portage, les pieds bien trempés ! La suite sera sans histoires avec une montée rapide sur les grandes pentes du versant sud-ouest, le petit passage de mixte de l’arête puis la belle combe suspendue sous le sommet. Après une pause sommitale raccourcie par le vent de nord la poudreuse de la combe suspendue permettra de belles godilles. La neige du couloir nord dans lequel on plonge juste en-dessous sera moins homogène, avec en alternance poudreuse, carton et neige dure, pas de quoi donner envie de trop descendre. Repeautage donc rapide pour gagner le sommet de la pente sud-ouest puis retrouver une neige en cours de transformation en croûte portante, moquette sur le bas. Retour à la voiture à 15h15, 5 heures après le départ et sans trop se presser, et de quoi revenir à 18h sur Marseille après un départ à 8h du matin, pour une journée tout de même rondement menée…

vues sur Boules dans la montée au col de la Baisse
vues sur Boules dans la montée au col de la Baisse

vues sur Boules dans la montée au col de la Baisse

vue vers le versant nord du Cheval Blanc

vue vers le versant nord du Cheval Blanc

les grandes pentes sud-ouest de la montagne de Boules
les grandes pentes sud-ouest de la montagne de Boules

les grandes pentes sud-ouest de la montagne de Boules

sous le petit passage rocheux

sous le petit passage rocheux

du sommet vue vers le Cheval Blanc

du sommet vue vers le Cheval Blanc

poudreuse sommitale

poudreuse sommitale

pause dans la combe suspendue

pause dans la combe suspendue

au départ du couloir nord

au départ du couloir nord

le versant nord-ouest de la montagne de Lachen, de belles pentes sans doute rarement (jamais ?) skiées

le versant nord-ouest de la montagne de Lachen, de belles pentes sans doute rarement (jamais ?) skiées

de la Javie, vue vers les couloirs nord-ouest du Cheval Blanc

de la Javie, vue vers les couloirs nord-ouest du Cheval Blanc

14 février 2016 7 14 /02 /février /2016 20:33

Le 14 février 2016

Sommet : 2100 m

Dénivelée : 700 m

Difficulté : 3.1

Journée de ski dans le chaînon de l’Estrop près de Digne-les-Bains, sur la montagne du Carton déjà gravie 1 an plus tôt. Un sommet effectivement adapté au ski à la journée et aux conditions nivologiques douteuses avec son versant nord-est pas trop raide et piqueté de mélèzes. On montera dans la neige en 4*4 sur la route forestière jusqu’à la cote 1400, ce qui permettra d’éviter les pentes peu skiantes du bas et de chausser à la voiture sans crainte superflue pour les semelles. Ce cheminement mène alors régulièrement sans temps mort au sommet par un cadre varié, des forêts de pins du bas aux mélèzes roux et aux alpages du haut.

L’éclaircie qui nous cueillera au sortir de la cabane supérieure de la Baisse fera malheureusement long feu, et faute de panorama sur l’arête sommitale on descendra vite sur l’épaisse couche de neige fraîche du versant nord-est. Employer le terme de poudreuse serait un peu présomptueux pour ces 50 cm de neige bien compacte mais aussi bien skiante, et les 500 mètres sommitaux seront vite avalés en godille dans un paysage hivernal retrouvé avec plaisir !

sur la route d'accès, équipement de rigueur...

sur la route d'accès, équipement de rigueur...

dans la forêt de mélèzes

dans la forêt de mélèzes

L'éclaircie à la cabane supérieure de la Baisse

L'éclaircie à la cabane supérieure de la Baisse

sur l'arête est du Carton, entre nuages et soleil
sur l'arête est du Carton, entre nuages et soleil

sur l'arête est du Carton, entre nuages et soleil

descente dans les 50 cm de neige fraîche
descente dans les 50 cm de neige fraîche
descente dans les 50 cm de neige fraîche
descente dans les 50 cm de neige fraîche
descente dans les 50 cm de neige fraîche
descente dans les 50 cm de neige fraîche

descente dans les 50 cm de neige fraîche

la barre de Meichira au retour

la barre de Meichira au retour

8 février 2016 1 08 /02 /février /2016 18:24

Le 6 février 2016

Randonnée entre les calanques de Méjean et de l’Erevine sur la côte bleue, avec notamment la découverte de la grotte marine de Méjean, superbe avec son petit lac intérieur et son éclairage fluorescent par le dessous. Il faudra revenir en deep water solo à la belle saison sur son plafond prisu de grès fracturé !

la grotte marine de Méjean
la grotte marine de Méjean

la grotte marine de Méjean

vue sur le sentier juste après Méjean

vue sur le sentier juste après Méjean

sur la plage de l'Erevine

sur la plage de l'Erevine

5 février 2016 5 05 /02 /février /2016 18:29

Le 5 février 2016

Austerlitz, 6 longueurs, équipé, 6b max

4b/5c/5c/6a/6b/5b

Demi-journée d’escalade au secteur des « deux aiguilles » de la montagne Sainte-Victoire. La voie « Austerlitz » parcourt l’éperon des gadz’arts et son beau rocher blanc, donnant une couleur calanques au calcaire habituellement gris de la Sainte-Victoire. Les deux longueurs intermédiaires (L3 et L4) sur un rocher très sculpté et compact s’avèrent d’ailleurs de toute beauté avec une grimpe fine en dalle et un équipement rassurant pour la Sainte-Victoire quoiqu’un peu rouillé, même si la seconde longueur voit des points beaucoup plus espacés !

Retour par le sentier noir en corniche des cantilènes, encore un bel itinéraire sauvage qui navigue au plus facile, parfois en corniche, entre les systèmes de barres du versant sud de la Sainte-Victoire.

fin de L1

fin de L1

dans L2
dans L2

dans L2

dans L3, sur rocher blanc cannelé
dans L3, sur rocher blanc cannelé
dans L3, sur rocher blanc cannelé
dans L3, sur rocher blanc cannelé

dans L3, sur rocher blanc cannelé

dans L4
dans L4

dans L4

retour, vues sur l'éperon gravi et la face sud de la Sainte-Victoire
retour, vues sur l'éperon gravi et la face sud de la Sainte-Victoire

retour, vues sur l'éperon gravi et la face sud de la Sainte-Victoire

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