Le 6 avril 2024

Retour sur les beaux sentiers en balcon versant sud du Cap Sicié découverts en avril 2015, 9 ans plus tard mais à la même période, pour y profiter encore et toujours de la lande méditerranéenne en explosion florale, encore plus cette année après un début de printemps très humide. On y profite donc des parterres jaunes odorants des coronilles en fleurs, des buissons de mauves royales tachetées de fleurs roses, des jeunes pousses d’asperges encore nombreuses, dans le décor inhabituel des schistes de la Provence cristalline qui vient ici supplanter la Provence calcaire. Attention déjà à la rue qui commence à darder ses tiges et fleurs photosensibilisantes sur nombre de sentiers !

Le 17 mars 2024

Avec les contraintes médicales et météorologiques du jour (ciel voilé et sans doute absence de regel), on renonce aux projets ski initialement envisagés pour une randonnée dans un secteur repéré de longue date, les robines de Beau Clue situées dans la vallée de la Bléone peu en aval de Prads. On y découvre une superbe géologie, couches de marnes noires et de calcaire blanc en alternance qui composent un tableau insolite et esthétique.
On ira ensuite rendre visite à l’ichtyosaure, qui a beaucoup plus d’admirateurs que « Beau Clue », et si son fossile n’est pas aussi impressionnant que son voisin de la Mélaie son sentier d’accès offrira ce jour de véritables parterres de fleurs, primevères et hépatiques à 3 lobes par milliers dans le sous-bois humide aux troncs couverts de mousse.
Enfin on s’arrêtera à la dalle aux ammonites au bord de la route retour, aussi impressionnante – une rare concentration de fossiles – que facile d’accès - à 30 secondes de marche du parking sur une passerelle aménagée !

Le 9 décembre 2023

Balade vers le Rocher du Moulon par le vallon du Pérussier, à la découverte de ce dôme de conglomérat isolé sur une côte calcaire blanche ou rouge. Le côté nord offre un pan déversant de 30 mètres de haut, remarquable pour ses lignes de deep water solo au-dessus de l’eau et ses forêts de gorgones de faible profondeur au-dessous, et le côté ouest moins incliné comprend un curieux petit bras de mer presque fermé, dominé par le poudingue découpé en anfractuosités et riche en fossiles. Décidément un beau coing de la côte bleue, à parcourir tant en randonnée qu’en plongée ou escalade…

Le 20 octobre 2023

Comme d’habitude par vent de labé, la Méditerranée déchaînée donne à la côte bleue des allures de côte bretonne, et on profite au mieux du spectacle depuis le Rocher du Moulon, idéalement situé en promontoire face aux falaises de calcaire battues par les vagues et l’écume qui monte à plus d’une vingtaine de mètres !

Le 3 septembre 2023

Itinéraire : le Serre - crête du Cadun - sommet du Caduc - sommet du Valdemars - col du Mourre Gros - Mourre Gros - sommet de Rougnousse - la Tête Noire - Pas de l'Estrop - refuge de l'Estrop - Jas de la Piche - la Combe - le Serre

Sommet : 2652 m au Mourre Gros

Dénivelée : 1950 m (1300-2000-1950-2650-2500-2550-2400-2650-2400-2550-1200-1300) sur environ 26 km (et 4h45 hors pauses photos, repas et fruits de montagne !)

Retour les crêtes de Haute-Bléone, entre rivière éponyme à l’ouest et Verdon à l’est, un après le premier parcours de leur section nord entre le Mourre de Simance et le Sommet du Caduc :
http://deprovenceetdailleurs.net/2022/07/rando/trail-en-hautes-marnes.html
On reprend l’itinéraire là où l’on l’avait laissé, au Caduc, pour poursuivre vers le nord jusqu’au Pas de l’Estrop (appelé aussi Baisse de l’Auriac), toujours dans une optique de randonnée sportive, sans courir mais en enchaînant les montées avec une vitesse verticale proche du km/h dans les parties roulantes, la première section de la montée à la Crête du Cadun ou la courte ascension vers le Mourre Gros depuis le col éponyme. 
Malgré la chaleur du jour, on profitera sur ces crêtes sauvages de l’ambiance pré-automnale d’un début septembre : lumières douces et claires, montagnes jaunies par les pelouses alpines desséchées, sommets de la Font Sancte et du Viso poudrés loin à l’est au-dessus de 3000 mètres… On ne croisera pas d’autre mammifère qu’une bipède randonneuse croisée sous le Caduc, mais de beaux rapaces observés à une trentaine de mètres : vautours au sommet du Mourre Gros et circaète Jean-le-Blanc au retour au Serre. Si la vie animale s’est donc avérée discrète ce jour, on aura encore pu profiter de la flore de montagne, avec notamment pas mal de myrtilles noires sous les myrtilliers rouges, et quelques framboises !