10 septembre 2017 7 10 /09 /septembre /2017 17:34

Le 10 septembre 2017

Balade d’une demi-journée dans les gorges de la Cause, au-dessus du Tholonet sous le barrage Zola. Et bien c’est une très jolie balade que cette randonnée officiellement interdite depuis 10 ans, dans des gorges courtes (guère plus de quelques centaines de mètres) mais bien encaissées entre des falaises de conglomérat de calcaire, et au fond desquelles coule un torrent permanent alimenté par les lacs des retenues de Bimont et Zola. On y trouve donc un environnement rare dans la Provence… non verte, truites et libellules à profusion, dense végétation des milieux humides, entre plusieurs restes de constructions humaines dont un aqueduc de l’époque romaine.  On remonte alors un canal aménagé dans ce cadre luxuriant, une sorte de levada incongrue dans l’aridité des versants sud de la Sainte-Victoire, avant de parvenir à une grande vasque ceinturée de falaises. De là on peut soit progresser dans le cours même du gours, dans une profondeur généralement inférieure au mètre, ou utiliser le semblant de via aménagée rive gauche, un ensemble de troncs suspendus par des cordes et de marches métalliques qui permet de progresser juste au-dessus de l’eau, au sec donc mais sur des installations non maintenues à la solidité sans doute aléatoire (on en sera quitte au pire pour un petit bain). On quitte ensuite le lit du torrent par une escalade facile mais un peu exposée avant de redescendre par un bel escalier taillé dans la roche au barrage qui marque l’extrémité amont de l’encaissement. Un parcours ludique, esthétique et atypique dans un environnement de petit canyon en oasis de fraîcheur et de verdure, à refaire en pleine saison chaude pour profiter des jeux aquatiques, bref une des balades incontournables de la région marseillaise.

à l'aval des gorges, vers l'aqueduc romain

à l'aval des gorges, vers l'aqueduc romain

au bord de la levada

au bord de la levada

la section en via cordata et ferrata
la section en via cordata et ferrata
la section en via cordata et ferrata
la section en via cordata et ferrata

la section en via cordata et ferrata

vers le barrage de la Petite Mer à l'amont des gorges
vers le barrage de la Petite Mer à l'amont des gorges

vers le barrage de la Petite Mer à l'amont des gorges

les gorges vues du barrage de la Petite Mer

les gorges vues du barrage de la Petite Mer

6 septembre 2017 3 06 /09 /septembre /2017 18:39

Le 5 septembre 2017

« canaille 16 », 7 longueurs, équipé, 6c max

3/6c/6c/6c/4c/6b/5c

Première soirée d’escalade au Cap Canaille de la saison 2017 en ce début septembre ; il était temps avant que la nuit ne tombe trop tôt ! C’est pourtant je crois mon secteur préféré pour la grimpe vespérale avec son exposition ouest : un rocher multicolore sublimé par le soleil ras, une vue grand large sur le golfe de Cassis et les calanques en face, avant le crépuscule aux dernières longueurs…

La voie « canaille 16 » parcourt 2 ressauts de grès, calcaire et conglomérat dans le secteur Albert des falaises soubeyrannes, près de ses voisines «anaconda» et «effet papillon» déjà parcourues. C’est une voie un peu hétérogène avec des longueurs de marche sur vire alternant avec des sections beaucoup plus dures comme le toit de L2 ou la longue dalle soutenue de L4, mais comportant de beaux passages de grimpe et surtout une très belle ambiance soubeyranne dans un rocher parfois aussi mauvais que beau, du grès sculpté en gargouilles de L1 et du début de L2 aux piles de tablettes de L7, longueur en 5c magnifique dans ce niveau. Par contre les deux sections en 6c de L2 et surtout L4 restent bien délicates pour un grimpeur de 6a et des poussières, heureusement que l’équipeur a placé son relais sommital hors de vue des passages les plus difficiles (et parfois obligatoires jusque dans le 6b), de quoi sauver (en partie) l’honneur d’un grimpeur azéroteur dans ces passages !...

le départ de la voie et le toit au début de L2

le départ de la voie et le toit au début de L2

vue du relais sous le toit de L2

vue du relais sous le toit de L2

repos dans le toit

repos dans le toit

sortie de L3

sortie de L3

sur la dalle soutenue de L4
sur la dalle soutenue de L4

sur la dalle soutenue de L4

rocher en pleine déliquescence sur la vire inclinée de L5

rocher en pleine déliquescence sur la vire inclinée de L5

au départ de L6

au départ de L6

crépuscule sur les calanques

crépuscule sur les calanques

le 3 septembre, mante religieuse à Ensuès
le 3 septembre, mante religieuse à Ensuès

le 3 septembre, mante religieuse à Ensuès

28 août 2017 1 28 /08 /août /2017 17:19

Les 26 et 27 août 2017

Sommet : 3600 m

Dénivelée : J1 : 1500-2700

J2 : 2700-3600-1500

Difficulté : D, longue course peu soutenue mais avec des passages de IV (du bon gros 5c en cotation moderne) partiellement protégés, tous les passages grimpants sont déjà protégés de pitons ou facilement et régulièrement protégeables

Week-end d’alpinisme dans les Ecrins. Sur la lancée de la Pointe nord des Cavales gravie un an plus tôtn on poursuit sur la veine granitique avec l’arête de Sialouze, réputée pour son granite fauve sculpté à gros grains. C’est ainsi qu’on se retrouve à 7h le dimanche matin sur la bosse de Sialouze, entre crêtes du Queyras qui émergent de la nuit côté soleil levant et glacier de Sialouze tout sec et zébré de crevasses vers l’objectif du jour. Si le glacier n’est plus que l’ombre de ce qu’il est resté sur les cartes, les arêtes de Sialouze alignent toujours leurs gendarmes et pointes effilées au-dessus des éboulis, de l’intérêt des courses de rocher en période de réchauffement climatique accéléré…

On grimpe sur un rocher effectivement magnifique, aussi beau que bon, un granite fauve bien sculpté en douces courbes, un rocher compact mais qui se prête bien à la pose de sangles et de friends. On alterne alors sections faciles corde tendue et ressauts plus raides, plutôt en dalle sur l’arête sud et plutôt athlétiques sur l’arête nord, mais toujours sur ce magnifique caillou suspendu entre Pelvoux et vallon du Sélé, les yeux rivés aux couleurs chaudes sous les chaussures ou aux nuances de gris de la glace mêlée d’éboulis sous les arêtes. 5 rappels bien équipés mais peu commodes en terrain peu raide ramènent ensuite au glacier, avant une longue descente jusqu’à Ailefroide, agrémentée de quelques chamois… et framboises, les secondes n’étant guère plus nombreuses que les premiers en cette fin d’été très sec…

névé au fond du vallon à 1800 m sous la crête  de l'Auglier, belle performance en cet été historiquement déneigé

névé au fond du vallon à 1800 m sous la crête de l'Auglier, belle performance en cet été historiquement déneigé

lever de couleurs à la bosse de Sialouze

lever de couleurs à la bosse de Sialouze

dans le dédale des crevasses du glacier de Sialouze

dans le dédale des crevasses du glacier de Sialouze

crêtes embrumées vers le Viso

crêtes embrumées vers le Viso

dans la traversée sous le premier gendarme de l'arête sud

dans la traversée sous le premier gendarme de l'arête sud

quelques passages sur le fil aérien...
quelques passages sur le fil aérien...
quelques passages sur le fil aérien...
quelques passages sur le fil aérien...
quelques passages sur le fil aérien...

quelques passages sur le fil aérien...

... avant la dalle en IV ([sic])

... avant la dalle en IV ([sic])

vue vers le glacier du Sélé, dont la langue , détachée, tourne au glacier noir, et avec un bassin d'accumulation en grande partie sec...

vue vers le glacier du Sélé, dont la langue , détachée, tourne au glacier noir, et avec un bassin d'accumulation en grande partie sec...

dans le rappel de descente du sommet

dans le rappel de descente du sommet

vues plongeantes vers les courbes en arc-de-cercle du glacier...

vues plongeantes vers les courbes en arc-de-cercle du glacier...

... et en contre-plongée vers les courbes du granite !
... et en contre-plongée vers les courbes du granite !

... et en contre-plongée vers les courbes du granite !

dans le contournement de l'avant-dernier gendarme de l'arête nord
dans le contournement de l'avant-dernier gendarme de l'arête nord

dans le contournement de l'avant-dernier gendarme de l'arête nord

le jeu des 2 grimpeurs (à trouver sur le glacier...)

le jeu des 2 grimpeurs (à trouver sur le glacier...)

vue vers le (haut du) glacier des Boeufs Rouges, le sérac gravi en 2010... n'existe tout simplement plus !

vue vers le (haut du) glacier des Boeufs Rouges, le sérac gravi en 2010... n'existe tout simplement plus !

dans le premier des 5 rappels de descente de la brèche supérieure de Sialouze

dans le premier des 5 rappels de descente de la brèche supérieure de Sialouze

au retour sur le glacier, entre les crevasses

au retour sur le glacier, entre les crevasses

23 août 2017 3 23 /08 /août /2017 17:32

Le 22 août 2017

4 longueurs, équipée, 6a+ max

Cotations « officielles » 5c/6a+/6b+/5c, cotations ressenties 6a+/6a+/6a+/5c+

Comme souvent en cette saison 2017, soirée d’escalade dans le cirque des aiguilles sur la voie « Mameluck wall », 4 longueurs où la première constitue à mon sens le crux sur une vingtaine de mètres à l’escalade bien fine et athlétique à froid, qui plus est avec un équipement ben espacé. La seconde longueur s’avère également fine et atypique dans une longue traversée en arc-de-cercle descendante sur la fin, alors que la troisième longueur, prétendument la plus difficile, ne comporte en fait qu’un pas. Au final sans doute une des belles voies du vallon des Aiguilles, originale, variée et soutenue dans le 6a /6a+ tout au long de ses 4 longueurs !

dans la première longueur, dure pour du 5c ([sic]) !

dans la première longueur, dure pour du 5c ([sic]) !

la belle traversée de L2

la belle traversée de L2

dans L4, vues vers les grimpeurs
dans L4, vues vers les grimpeurs

dans L4, vues vers les grimpeurs

la baie de Marseille au crépuscule, vue du départ de la voie

la baie de Marseille au crépuscule, vue du départ de la voie

20 août 2017 7 20 /08 /août /2017 17:54

Les 19 et 20 août 2017

La traversée des cavaliers, 9 longueurs, équipé, 6b max

6a/5a/6b(ou A0)/5b/4b/4a/marche/5c+/4a/6a+

Monier, 4 longueurs, équipé, 6a+ max

4c/6a/5c/6a+

Week-end d’escalade estivale dans les gorges du Verdon, avec  donc la contrainte d’éviter le four des voies ensoleillées. On décide donc de grimper en face nord l’après-midi du premier jour, la traversée des cavaliers déroule pour cela ses 9 longueurs presqu’exclusivement en traversée sous l’auberge éponyme, en face du chalet de la Maline. C’est une voie finalement un peu décevante, hétérogène, sur un rocher parfois peu compact, bien loin donc des standards du Verdon, et sans rivière plein gaz sous les chaussons comme d’autres voies savent l’offrir aux alentours ! Pour nuancer ce propos, les première et quatrième longueurs offrent de beaux passages d’escalade en traversée bien protégée, et la sortie de la faille près de l’aiguille décollée finale s’est faite par une longueur en 6a aussi belle par son cadre que par l’escalade.

Après une nuit près de Trigance à l’écart des foules touristiques de la rive droite, on part dans le secteur Moyen Eycharmé grimper la voie Monier. A l’inverse de la veille, c’est une belle escalade relativement homogène dans le 5c/6a dès sa seconde longueur, avec notamment une magnifique dernière longueur en cheminée large à renfougne et oppositions.

la traversée des cavaliers, L1
la traversée des cavaliers, L1

la traversée des cavaliers, L1

L7

L7

arrivée à l'aiguille détachée, L8

arrivée à l'aiguille détachée, L8

fourvoyage sur sur l'aiguille détachée

fourvoyage sur sur l'aiguille détachée

la très belle L9 dans la faille
la très belle L9 dans la faille
la très belle L9 dans la faille

la très belle L9 dans la faille

Monier, dans le second des 3 rappels d'accès
Monier, dans le second des 3 rappels d'accès

Monier, dans le second des 3 rappels d'accès

sortie de la cheminée-dièdre de L3

sortie de la cheminée-dièdre de L3

dans la très belle L4

dans la très belle L4

18 août 2017 5 18 /08 /août /2017 17:18

Le 17 août 2017

Dernière journée de notre virée montagne, cette fois non pas sur le caillou mais sous la falaise de Presles au-dessus du beau village de Pont-en-Royans avec ses maisons suspendues au-dessus de la Bourne. La grotte de Gournier, attenante à la cavité touristique aménagée de Choranche, offre un magnifique parcours spéléologique, facile nonobstant la cascade de 12 mètres (bien équipée) après le lac d’entrée. Après une cinquantaine de mètres de navigation sous plafond de stalactites… dans un bateau pneumatique gonflé sur les rives du lac, on peut enlever le baudrier dès le ressaut de12 mètres franchi, la suite se passant dans une très large galerie fossile principalement horizontale qui se parcourt aisément à pieds. Cette galerie longue de plusieurs centaines de mètres, ancien lit de la rivière souterraine, offre tout l’éventail des concrétions calcaires, forêt de stalagmites, stalactites et colonnes, planchers de gours adossés à des méduses… un véritable musée à ciel… fermé dans le halo des frontales. On part ensuite découvrir la rivière souterraine, encore active quelques dizaines de mètres sous la galerie, par des châtières verticales peu exposées, mais l’exploration s’arrêtera là sans combinaison néoprène et dans une eau sous les 10°C... Un final rafraîchissant de notre semaine de montagne et une grotte majeure pour son accès insolite… en bateau et la beauté et richesse des concrétions de sa galerie fossile.

croisière... à la rame sur le lac d'entrée

croisière... à la rame sur le lac d'entrée

détail des gours au plancher...
détail des gours au plancher...
détail des gours au plancher...

détail des gours au plancher...

... et concrétions partout autour
... et concrétions partout autour
... et concrétions partout autour
... et concrétions partout autour
... et concrétions partout autour
... et concrétions partout autour
... et concrétions partout autour
... et concrétions partout autour
... et concrétions partout autour
... et concrétions partout autour

... et concrétions partout autour

dans la rivière souterraine sous la galerie fossile
dans la rivière souterraine sous la galerie fossile
dans la rivière souterraine sous la galerie fossile

dans la rivière souterraine sous la galerie fossile

au retour, les concrétions ont (un peu) grandi !...
au retour, les concrétions ont (un peu) grandi !...
au retour, les concrétions ont (un peu) grandi !...
au retour, les concrétions ont (un peu) grandi !...
au retour, les concrétions ont (un peu) grandi !...

au retour, les concrétions ont (un peu) grandi !...

arrivée au lac inaugural, avec sa cascade sèche
arrivée au lac inaugural, avec sa cascade sèche
arrivée au lac inaugural, avec sa cascade sèche

arrivée au lac inaugural, avec sa cascade sèche

le lac et son plafond de stalactites

le lac et son plafond de stalactites

au retour sur le chemin de la grotte de Choranche

au retour sur le chemin de la grotte de Choranche

Pont-en-Royans et ses belles maisons suspendues

Pont-en-Royans et ses belles maisons suspendues

18 août 2017 5 18 /08 /août /2017 17:12

Le 16 août 2017

Après la longue grande voie de la veille sur l’Obiou, on s’oriente vers une course d’arête esthétique et facile, les arêtes du Gerbier dans le Vercors. Du parking des Bordeaux au-dessus de Prélenfrey, la double brèche atteinte en 1h15 mn marque le début d’une arête peu raide dotée de courts ressauts verticaux, mais effilée et par endroits un peu aérienne. Les passages du peigne et du rasoir resteront d’ailleurs les plus beaux de cette traversée, vertigineux sur un fil étroit qu’il peut être commode de gravir à cheval, à l’instar du dernier passage grimpant avant le sommet. Notre tentative sur l’arête intégrale stoppée dans des pentes d’herbes exposées et improtégeables nous ramènera sur le sentier du Pas de l’Oeille, avant la belle section retour sous les grandes falaises calcaires de la barrière est du Vercors. Au final, un joli itinéraire, mais moins grimpant et aérien que ce à quoi je m’attendais : on reste un cran en-dessous, tant en matière d’intérêt de l’escalade que d’esthétisme du parcours, d’une autre classique telle que les arêtes de la Bruyère dans les Cerces.

au départ, au parking forestier des Bordeaux au-dessus de Prélenfrey

au départ, au parking forestier des Bordeaux au-dessus de Prélenfrey

arrivée à la double brèche, devant le Trièves

arrivée à la double brèche, devant le Trièves

les arêtes et leur belle ambiance avec les passages du Peigne, du Rasoir...
les arêtes et leur belle ambiance avec les passages du Peigne, du Rasoir...
les arêtes et leur belle ambiance avec les passages du Peigne, du Rasoir...
les arêtes et leur belle ambiance avec les passages du Peigne, du Rasoir...
les arêtes et leur belle ambiance avec les passages du Peigne, du Rasoir...
les arêtes et leur belle ambiance avec les passages du Peigne, du Rasoir...
les arêtes et leur belle ambiance avec les passages du Peigne, du Rasoir...
les arêtes et leur belle ambiance avec les passages du Peigne, du Rasoir...
les arêtes et leur belle ambiance avec les passages du Peigne, du Rasoir...
les arêtes et leur belle ambiance avec les passages du Peigne, du Rasoir...

les arêtes et leur belle ambiance avec les passages du Peigne, du Rasoir...

au sommet du Gerbierd

au sommet du Gerbierd

désescalade sous le sommet

désescalade sous le sommet

18 août 2017 5 18 /08 /août /2017 16:52

Le 15 août 2017

« vendanges tardives », 10 longueurs, équipé, 6b max

6b/6a/6a/5c/5c/5b/marche/5b/marche/5b

Après les randonnées du vertige de la veille, parcours de la voie « vendanges tardives » en face est du Grand Obiou. Une belle et longue grande voie à l’ambiance montagne garantie par son ampleur, une approche longue et délicate et un gaz important dès la première longueur. Après une randonnée bucolique jusqu’à la combe du Petit Obiou le cadre se fait d’un coup plus oppressant dès l’entrée dans le bas du couloir Arthaud, dans un véritable canyon enserré entre des falaises dolomitiques de plusieurs centaines de mètres et qui canalise de nombreuses chutes de pierre. On évite ce dépotoir naturel par son éperon rive droite, à la remontée finalement délicate sur des dalles peu raides mais difficilement protégeables, et où remontent les bruits de chutes des nombreuses pierrailles posées que nous balançons sans le vouloir dans le couloir au-dessous. Une ambiance donc bien austère à l’ombre de l’Obiou, et qui se prolonge au pied de la voie, au fond d’un couloir sous une haute falaise aussi verticale que compacte. Les 3 premières longueurs, spécialement la première, s’avèrent d’ailleurs bien aériennes loin au-dessus du couloir Arthaud, relativement soutenues dans le 6a/6a+, mais bien équipées et sur le magnifique rocher stratifié gris caractéristique du Dévoluy. Une très belle escalade donc, qui se couche un peu dans les 7 longueurs suivantes tout en restant relativement athlétique dans du 5 moins équipé que les 3 longueurs du bas. Parvenus en haut des 300 mètres de paroi on renonce à enchaîner par la voie « Marie-Thérèse » qui permettrait de sortir au sommet de l’Obiou ; après ces 3 jours en Dévoluy place maintenant au Vercors !

le lac du Sautet devant la roche de la Muzelle

le lac du Sautet devant la roche de la Muzelle

à l'approche, devant les crêtes de l'Oisans
à l'approche, devant les crêtes de l'Oisans
à l'approche, devant les crêtes de l'Oisans

à l'approche, devant les crêtes de l'Oisans

en bas de la combe du Petit Obiou
en bas de la combe du Petit Obiou

en bas de la combe du Petit Obiou

à l'approche, dans le bas du couloir Arthaud

à l'approche, dans le bas du couloir Arthaud

tracé de la voie, vue depuis le Pré Perdu

tracé de la voie, vue depuis le Pré Perdu

dans la magnifique première longueur, raide et déjà gazeuse
dans la magnifique première longueur, raide et déjà gazeuse
dans la magnifique première longueur, raide et déjà gazeuse

dans la magnifique première longueur, raide et déjà gazeuse

dans L2

dans L2

dans L3, dernière longueur en 6

dans L3, dernière longueur en 6

dans la fin de la voie et au retour, toujours une belle ambiance dévoluarde
dans la fin de la voie et au retour, toujours une belle ambiance dévoluarde
dans la fin de la voie et au retour, toujours une belle ambiance dévoluarde

dans la fin de la voie et au retour, toujours une belle ambiance dévoluarde

18 août 2017 5 18 /08 /août /2017 16:25

Le 14 août 2017

Journée de randonnées du vertige sur les flancs de l’Obiou, l’un des sommets les plus altiers du Dévoluy à l’extrémité nord du massif. On montera à la grande Tête de l’Obiou par une variante délicate mais très esthétique sous les pénitents de calcaire du sommet du Petit Obiou puis par les châtières, avant de remonter à la grotte des yeux par le Pré Perdu.

Le cheminement par le Pré du Chourum puis sous les orgues du Petit Obiou restera le point fort de la journée, une randonnée parfois exposée dans de raides pentes d’herbes et des vires peu marquées en rocher fragile, mais n’est donc pas à mettre sous toutes les semelles. La visite du mur de glace de la grotte du Petit Obiou et des deux lucarnes pleine falaise de la grande grotte aux yeux complétera ces découvertes d’une montagne décidément riche en découvertes insolites, avant la grande voie très typée montagne du lendemain.

l'Obiou vu du bivouac au col de la Samblue

l'Obiou vu du bivouac au col de la Samblue

les Obious vus du Pas du Vallon

les Obious vus du Pas du Vallon

détail des ravines face nord de la Tête des Ombres

détail des ravines face nord de la Tête des Ombres

sous les orgues de calcaire du Petit Obiou, en haut du Pré Chevalier
sous les orgues de calcaire du Petit Obiou, en haut du Pré Chevalier
sous les orgues de calcaire du Petit Obiou, en haut du Pré Chevalier
sous les orgues de calcaire du Petit Obiou, en haut du Pré Chevalier

sous les orgues de calcaire du Petit Obiou, en haut du Pré Chevalier

dans la succession de châtières sous le sommet du Grand Obiou
dans la succession de châtières sous le sommet du Grand Obiou
dans la succession de châtières sous le sommet du Grand Obiou
dans la succession de châtières sous le sommet du Grand Obiou
dans la succession de châtières sous le sommet du Grand Obiou

dans la succession de châtières sous le sommet du Grand Obiou

à la descente de la voie normale, vue sur ce qui semble être un glacier rocheux au fond de la combe de la Fuvelle, mis à nu en cette saison extrêmement peu enneigée
à la descente de la voie normale, vue sur ce qui semble être un glacier rocheux au fond de la combe de la Fuvelle, mis à nu en cette saison extrêmement peu enneigée

à la descente de la voie normale, vue sur ce qui semble être un glacier rocheux au fond de la combe de la Fuvelle, mis à nu en cette saison extrêmement peu enneigée

dans la combe du Petit Obiou, sous le sommet éponyme

dans la combe du Petit Obiou, sous le sommet éponyme

dans la grotte glacée du Petit Obiou

dans la grotte glacée du Petit Obiou

dans la remontée à la grotte des yeux de l'Obiou (équipée de cordes fixes à demeure !), face à la Casse Rouge
dans la remontée à la grotte des yeux de l'Obiou (équipée de cordes fixes à demeure !), face à la Casse Rouge

dans la remontée à la grotte des yeux de l'Obiou (équipée de cordes fixes à demeure !), face à la Casse Rouge

dans les yeux de l'Obiou, des lucarnes pleine falaise à la sortie d'une immense grotte horizontale
dans les yeux de l'Obiou, des lucarnes pleine falaise à la sortie d'une immense grotte horizontale

dans les yeux de l'Obiou, des lucarnes pleine falaise à la sortie d'une immense grotte horizontale

18 août 2017 5 18 /08 /août /2017 15:10

Le 13 août 2017

« la barule des barulots », 11 longueurs, équipé, 6a max
Cotations « officielles » : 5a/4/5a/5c/5c/6a/6a/6a/5c/5b/5b
Cotations ressenties : 5a/4/5b/5a/5a/5b/5b/5b/5c/5a/5a (!)


Après le retour de Madère l’avant-veille, début d’une semaine dans les Préalpes du Sud, dans le Gapençais, le Dévoluy puis le Vercors.

La voie « la barule des barulots » déroule ses 11 longueurs majoritairement sur une dalle couchée suspendue au-dessus des alpages du col Bayard, en position ouverte et panoramique face aux doux sommets du Champsaur. On grimpe donc sur un miroir de calcaire impressionnant par sa taille (sur près de 200 mètres de dénivelée) et sa perfection, pas une aspérité, hormis les cannelures sommitales, pour détonner sur sa platitude. Toutefois la dalle est bien couchée et la grimpe en adhérence pure, quoique souvent en mode quadrupède, facile ; on reste à mon sens bien loin des cotations annoncées en 5c/6a, plutôt dans le petit 5, même si l’équipement reste un peu parcimonieux, rien d’inquiétant dans ce niveau de difficultés. Au final un itinéraire intéressant malgré tout, qui vaut surtout pour son caractère insolite et sa belle géologie de dalle parfaite bordée de stratifications calcaires.

à l'approche, sous la belle dalle couchée de la voie

à l'approche, sous la belle dalle couchée de la voie

dans les premières longueurs en dalle
dans les premières longueurs en dalle

dans les premières longueurs en dalle

la dalle se redresse un petit peu
la dalle se redresse un petit peu
la dalle se redresse un petit peu

la dalle se redresse un petit peu

au sommet de la dalle...
au sommet de la dalle...
au sommet de la dalle...

au sommet de la dalle...

... avant les belles cannelures finales

... avant les belles cannelures finales

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