18 juillet 2019
4
18
/07
/juillet
/2019
19:14
Le 14 juillet 2019
Après le Monte Amaro la veille en fin d’après-midi, ascension du Monte Marsicano à près de 2250 mètres, avec un départ plus matinal qui permettra d’éviter les orages subis les jours précédents. Je pourrai admirer sur les pelouses du versant sud-est une harde d’une centaine de biches et de faons, restant peu nerveuse à mon approche jusqu’à une centaine de mètres de distance (je m’arrêterai alors). Une observation que je n’avais encore jamais eu le plaisir de faire dans les Alpes, et qui démontre une fois de plus la richesse de la faune des Abruzzes et toute la valeur ajoutée d’une interdiction de la chasse depuis plusieurs décennies. Je dérangerai malencontreusement durant cette approche une femelle lagopède en pelage d’été et ses 4 poussins qui s’enfuiront littéralement entre mes jambes !
Le sommet offrira une ambiance un peu plus alpine avec les névés qui finissent de fondre sous les couloirs du versant nord (pas si mal mi-juillet après un hiver sec et à seulement 2000 mètres), et la descente versant sud-ouest de beaux points de vue sur le village d’Opi, blotti tout en longueur sur son éperon comme beaucoup d’autres des Abruzzes.
la harde d'une centaine de bêtes vers 1700 m
panorama sommital : derniers névés versant nord et hêtraie en face
le village d'Opi sur son éperon
Published by Thomas
-
dans
Europe du Sud
18 juillet 2019
4
18
/07
/juillet
/2019
19:11
Le 13 juillet 2019
Sur la route de Rome, arrêt de 2 jours dans le parc national des Abruzzes, autour des villages de Barrea et Opi, cœur historique du parc national des Abruzzes. Ici la faune sauvage est protégée depuis un siècle, et dans les forêts et prairies d’altitude s’ébattent loups, cerfs, biches, isards en grand nombre, et encore ours (une cinquantaine environ) ou lynx.
Après avoir visité sur la route le beau village perché au-dessus de son lac de Barrea, cap est mis sur le Monte Amaro réputé pour ses isards, dont je pourrai observer sur la crête sommitale une harde peu farouche, alors que dans le ciel aigles royaux et faucon assurent le spectacle sur fond de cumulo-nimbus.
le village de Barrea entre lac éponyme et Monte Greco (skié en 2018 !)
isards sur la crête du Monte Amaro
la seule fois où j'aurai vu l'ours !
Published by Thomas
-
dans
Europe du Sud
18 juillet 2019
4
18
/07
/juillet
/2019
19:01
Le 12 juillet 2019
Première randonnée d’une petite semaine de vacances en Italie centrale à la suite d’un déplacement professionnel.
La Majella, situé à une trentaine de kilomètres à l’ouest de la Mer Adriatique, est un massif compact qui culmine à près de 3000 mètres, et dont le versant est s’avère particulièrement sauvage, avec près de 2300 mètres de vallons, combes, falaises et canyons au-dessus des villages blottis à son pieds (dont l’altitude ne dépasse pas 500 mètres). D’immenses forêts de hêtres couvrent ce versant est humide et luxuriant, et abritent d’ailleurs une riche faune protégée par un parc national.
Les sentiers H1 puis G6 au départ de Fara San Martino permettent de découvrir ce versant où les hêtraies portent encore les stigmates des grosses avalanches de 2017 ou 2015. Après avoir franchi l’impressionnant défilé rocheux du Gole di San Martino, le sentier surplombe les escarpements du val Serviera et offre de beaux points de vue sur le lac Sant’Angelo et les collines coiffées de villages perchés. Comme j’en prendrai l’habitude durant la semaine, après avoir croisé quelques bipèdes dans le défilé rocheux, les chamois seront mes seuls compagnons de randonnée !
le défilé de Gole di San Martino
les stigmates d'avalanches en fond de vallon à moins de 1000 mètres
vue du Val Serviera vers le lac Sant’Angelo
Published by Thomas
-
dans
Europe du Sud
23 septembre 2018
7
23
/09
/septembre
/2018
21:16
Le 19 septembre 2018
Courte virée après les réunions et avant la nuit vers la grotte de Collepardo près de Rome, en passant par la chartreuse de Trisulti. Rien à voir évidemment avec une grotte non aménagée, mais la salle immense, de la taille comparable à un terrain de football, offre un concrétionnement impressionnant, avec une forêt de stalactites au plafond prenant parfois la forme de colonnes de méduses.
la grotte de Collepardo et la chartreuse de Trisulti
Published by Thomas
-
dans
Europe du Sud
10 juin 2018
7
10
/06
/juin
/2018
18:08
Les 7 et 8 juin 2018
Rapide (re)découverte des centres historiques et (très) touristiques de Sienne et Florence à l’occasion d’un voyage d’affaires, 17 ans après leur première visite dans une décennie 2000-2010 très riche en voyages culturels et urbains. Les velléités de découvrir les canyons locaux tombent à l'eau (!) sous les menaces d’orages, et la grève des contrôleurs aériens italiens me fera visiter Florence en plus de Sienne (il y a pire endroit pour être coincé..). Les belles architectures gothique et Renaissance sont encore là, mais aussi les milliers de touristes, démultipliés depuis 2001, même en semaine hors vacances scolaires, les nouveaux bataillons de visiteurs chinois y contribuant beaucoup. A quand une régulation des flux de touristes dans les centres historiques, comme Venise l’a instauré depuis un mois au moyen de portiques d’accès ?!
Sienne : sa Piazza del Campo...
Florence : sa cathédrale...
Chamonix : ses cathédrales ...de pierre et de glace sur la route (aérienne) de retour
Published by Thomas
-
dans
Europe du Sud
10 janvier 2018
3
10
/01
/janvier
/2018
19:09
Du 30 décembre au 9 janvier 2018
Retour dans les îles Canaries, pour la quatrième fois, et à Ténérife, pour la troisième (première depuis 13 ans) ! On ne se lasse pas de cet archipel d’îles volcaniques au large du sud du Maroc, au relief accidenté et à la flore contrastée entre les versants au vent arrosé et les versants sous le vent semi-désertiques, à l’instar de Madère visité au mois d’août. Ténérife offre donc des paysages presque hawaïens sur la côte ouest accidentée et verte, plutôt lunaires dans la caldeira du volcan Teide, et une côte est et sud alternant criques de sable noir et falaises de tuf rongées par l’océan, de quoi alterner durant ces 10 jours randonnées à pieds, plongée libre et un peu de canyonisme !
de très belles randonnées littorales accidentées...
... ou sur des criques colorées et insolites...
.... mais offrant une riche faune, sur l'eau, à fleur d'eau ou dans l'eau...
... ou dans la montagne, sur ses demoiselles coiffées et ses crêtes volcanique, et dans ses canyons de tuf...
... le tout souvent dans de belles lumières !
Published by Thomas
-
dans
Europe du Sud
10 janvier 2018
3
10
/01
/janvier
/2018
19:03
Le 8 janvier 2018
Dernière journée de randonnée dans le massif du Teno, là où les hauts-plateaux des contreforts occidentaux du Teide viennent se découper en barrancos (canyons) et falaises découpés par l’érosion pluviale et marine. Devant le temps bouché du début de matinée on renoncera à descendre le canyon de Los Carrizales, tout comme 2 jours plus tôt sous les trombes d’eau et les éboulis sur la route !
On se rabat sur une jolie randonnée de crêtes beaucoup moins fréquentée que le trop classique canyon de Masca, proposé en boucle minibus – descente à pieds du canyon – retour en bateau par bon nombre de tour-opérateurs. Au contraire des processions de touristes à Masca, on ne rencontrera personne sur le sentier pavé qui parcourt les crêtes volcaniques entre dômes de tufs et lignes des dykes jusqu’à la bergerie ruinée d’Abache et son panorama splendide de barrancos échouant dans l’océan, sur fond de cône fraîchement enneigé et encore encapuchonné de nuages lenticulaires du Teide 3000 mètres plus haut. Un cadre exceptionnellement beau et contrasté, de la grande bleue aux canyons verdoyants sertis d’euphorbes aux allures de cactus saguaro en passant par la blanche pyramide parfaite du Teide, un mélange à l’européenne d’Hawaï et d’Arizona…
sur la route de Carrizales, vue vers le village de Masca
les dykes au départ du canyon de Los Carrizales, second renoncement !
au départ de la randonnée au-dessus du village de Carrizales
sur le sentier pavé, ente dykes et tuf
arrivée à la bergerie en ruines
la vue sur le cône enneigé et ennuagé du Teide derrière les barrancos verdoyants
vue vers les barrancos à l'ouest
Published by Thomas
-
dans
Europe du Sud
10 janvier 2018
3
10
/01
/janvier
/2018
18:59
Le 7 janvier 2017
Demi-journée de balade, farniente et plongée sur les flancs de la montana amarilla (jaune en français) issue d’un cône volcanique que l’océan a grignoté jusqu’à faire apparaître les couches successives de scories multicolores. Le bord de mer y compose donc un paysage singulier et esthétique fait de strates horizontales de tuf allant du blanc au rouge en passant par l’orange et de dunes de sable fossilisé en grès, alors que les mares laissées par la marée basse laissent observer forêt d’anémones, gobies curieux, crevettes farouches… et même un rare lièvre de mer ! Plus haut les euphorbia balsamifera donnent une touche locale inimitable à la flore, alors que plus bas girelles, poissons-perroquet ou flûte défilent devant le masque dans une eau plus claire qu’à l’habitude. Malgré la proximité de l’aéroport et des barres d’immeubles remplies d’européens en migration héliotrope hivernale, c’est un des beaux coins de la côte sud de Ténérife, ailleurs souvent sacrifiée au tourisme de masse et à l’urbanisation en stations balnéaires surgies ex nihilo du désert d’euphorbes.
la montana amarilla et ses strates colorées de tuf
vues de détail du rocher local, à marée basse
la végétation locale : euphorbia balsamifera aux allures d'adénium du Dhofar
courlis au-dessus des embruns
anémones dans les vasques de marée basse
le bien mal-nommé lièvre de mer dans une vasque, vues de l'extérieur
girelle paon, vue sous-marine
... et l'inénarrable gobie
retour par les falaises de bord de mer
10 janvier 2018
3
10
/01
/janvier
/2018
18:53
Le 5 janvier 2018
Randonnée au départ de Los Gigantes vers la plage du Barranco Seco, sur un beau sentier qui traverse à flanc les falaises volcaniques entre les euphorbes. Un tracé et paraissant impossible en face depuis la station balnéaire de Los Gigantes mais en tout cas particulièrement esthétique, le parcours s’avérant tout de même parfois un peu exposé. Lorsque les vires s’interrompent dans ces falaises maritimes de basalte atteignant jusqu’à 600 mètres de hauteur, le parcours utilise un tunnel percé pour un canal, à l’atmosphère étant affichée comme « irrespirable » et « mortelle », mais ne posant évidemment aucun souci aux très nombreux randonneurs qui le traversent ! On rejoint alors le canyon du Barranco Seco qui amène à une petite plage en alternant fond du canyon sec et vires évitant ses ressauts verticaux. Il s’agit comme toujours à Ténérife d’un canyon encaissé offrant une ambiance canarienne avec sa végétation endémique d’euphorbes blottis sous les hautes falaises de basalte striées de dykes. Au final encore un bel itinéraire, classique à juste titre, et dont le traçé semble pourtant impossible vu de son point de départ à Los Gigantes !
le 2 janvier, farniente sur la plage de sable noir de Los Guios
au départ de la randonnée sur le sentier en balcon... vertigineux
panneau à l'entrée du tunnel menant au barranco seco
lumières crépusculaires au retour
le 6 janvier : arc-en-ciel devant les falaises de Los Gigantes
Published by Thomas
-
dans
Europe du Sud
10 janvier 2018
3
10
/01
/janvier
/2018
18:52
Le 5 janvier 2018
Une belle plage et un beau village ayant résisté aux barres de résidences de l’urbanisation touristique que ce petit port d’Armenime. On se trouve pourtant tout près de la plus grande station balnéaires de Ténérife, Playa de Las Americas et ses kilomètres de côte bétonnée, mais ici miraculeusement on ne trouve encore que de petites maisons blanches derrière la plage de sable. Le littoral offre comme souvent aux Canaries de belles strates de tuf multicolore, ici blanc, marron, orange et noir, au-dessus d’une vie marine moins riche qu’espéré : point de tortues en goguette comme c’était le cas semble-t-il il n’y a pas longtemps, elles ont du fuir devant l’insistance des bateaux de plongeurs en initiation, mais quelques poissons perroquet au couleurs vives qui justifient d’emporter masque et tuba.
la plage à marée basse...
... et son réseau hydrographique !
les strates de tuf devant le petit port de Puertito de Armenime
pas de tortue sous l'eau malheureusement, mais des poissons-perroquets colorés